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H

 

HOSPITALISME > Contexte H de privation du lien maternel (pendant les 18 1er mois)

Terme employé depuis les travaux de René Spitz pour désigner l'ensemble des perturbations somatiques et psychiques provoquées sur des enfants (pendant les 18 premiers mois) par un séjour prolongé dans une institution hospitalière où ils sont complètement privés de leur mère.

 

HYSTÉRIE > Prévalence d'un certain type d'identification > Conflit oedipien > Registres libidinaux phallique et oral

Classe de névroses présentant des tableaux cliniques très variés. Les deux formes symptomatiques les mieux isolées sont :
- l’hystérie de conversion, où le conflit psychique vient se symboliser dans les symptômes corporels les plus divers, paroxystiques (exemple: crise émotionnelle avec théâtralisme) ou plus durables (ex : anesthésies, paralysies hystériques, sensation de boule pharyngienne, etc.), et
- l’hystérie d'angoisse où l'angoisse est fixée de façon plus ou moins stable à tel ou tel objet extérieur (phobies).

C'est dans la mesure où Freud a découvert dans le cas de l'hystérie de conversion des traits étio-pathogéniques majeurs, que la psychanalyse peut rapporter à une même structure hystérique des tableaux cliniques variés se traduisant dans l'organisation de la personnalité et le mode d'existence, en l'absence même de symptômes phobiques et de conversions patentes.

La spécificité de l'hystérie est cherchée dans la prévalence d'un certain type d'identification, de certains mécanismes (notamment le refoulement, souvent manifeste), dans l'affleurement du conflit oedipien qui se joue principalement dans les registres libidinaux phallique et oral.

 

• HYSTÉRIE D'ANGOISSE > Symptôme > Phobie > Peurs

Terme introduit par Freud pour isoler une névrose dont le symptôme central est la phobie et pour souligner sa similitude structurale avec l'hystérie de conversion.

 

• HYSTÉRIE DE CONVERSION > Symptôme > Conversion = Psy > Soma

Forme d'hystérie se caractérisant par la prévalence de symptômes de conversion. Conversion : Mécanisme de transposition d'un conflit psychique et une tentative de résolution de celui-ci dans des symptômes somatiques.

 

• HYSTÉRIE DE DÉFENSE > Stratégie de défense de toutes hystéries

Forme d'hystérie distinguée par Freud dans les années 1894-95 des deux autres formes d'hystérie : l'hystérie hypnoide et l'hystérie de rétention.

Elle se spécifie par l'activité de défense que le sujet exerce contre des représentations susceptibles de provoquer des affects déplaisants.

Dès que Freud reconnaît la mise en jeu de la défense dans toute hystérie, il ne recourt plus au terme d'hystérie de défense et à la distinction qu'il suppose.

 

• HYSTÉRIE DE RÉTENTION > Affects n'ont pas pu être abréagis > Décharge émotionnelle

Forme d’hystérie distinguée par Breuer et Freud dans les années 1894-95 de deux autres formes d’hystérie : l’hystérie hypnoide et l’hystérie de défense.

Sa pathogénie se caractérise par le fait que des affects, notamment sous l'action de circonstances extérieures défavorables, n'ont pas pu être abréagis. Abréagir : Terme créé par Breuer et Freud, réagir à un événement traumatisant par une décharge émotionnelle qui lui enlève son pouvoir pathogène.

 

• HYSTÉRIE HYPNOÏDE > État hypnoïde > État de sommeil artificiel > Groupe psychique ICs

Terme employé par Breuer et Freud dans les années 1894-95 : forme d'hystérie qui trouverait son origine dans les états hypnoides; le sujet ne peut intégrer dans sa personne et son histoire les représentations survenant au cours de ces états. Celles-ci forment alors un groupe psychique séparé, inconscient, susceptible de provoquer des effets pathogènes.

 

• HYSTÉRIE TRAUMATIQUE > Symptômes somatiques > Traumatisme physique

Type d'hystérie décrit par Charcot : les symptômes somatiques, notamment les paralysies y apparaissent, souvent après un temps de latence, consécutivement à un traumatisme physique, mais sans que celui-ci puisse rendre compte mécaniquement des symptômes en cause.

 

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