La cigarette permet aussi de revivre l’accession à l’autonomie : se donner à soi-même du plaisir, c’est congédier l’autre, celui qui jusque-là en était le seul pourvoyeur. C’est signifier qu’on n’a pas besoin de lui. En fumant, on conjure la perte, le deuil : je te perds, toi cigarette ; objet, je te détruis mais je te retrouve ; je peux quand je veux recommencer. La cigarette-mère (abandonneuse, frustrante) est détruite et perdue mais aussitôt retrouvée sous forme de sa semblable, la cigarette-pénis est détruite, “castrée”, mais reparaît aussitôt intacte.
Critique
Préface
Addiction du tabagisme
Activité tabagique et sevrage
Deuil impossible : Incorporation opposée à l’introjection