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L'évaluation comme interprétation

TitreL'évaluation comme interprétation
Publication TypeJournal Article
Année1986
AuthorsArdoino, J, Berger, G
Mots-clésContrôle, Évaluation, Paradigme, Paradigme Cartésien, Paradigme Einstéinien, Paradigme Héraclitéenne, Paradigme Parménidienne
Full Text
  • “L'évaluation est là pour aider à changer de référant, à construire un autre univers de sens (…) les indicateurs non pas de mesure d’une quelconque pratique, mais comme autant de signes et de traces que l’objet et les sujets de l’évaluation sont traversés par un ordre imprévu. […] L’évaluation ne se situe jamais là où on lui assigne résidence, mais aux marges du dispositif, dans les creux, les non-dits du discours.” (Ardoino, J. & Berger, G. 1986 pp. 120-127)

 

Citations : (Ardoino, J. & Berger, G. 1986 pp. 120-127)

  • “L'évaluation est là pour aider à changer de référant, à construire un autre univers de sens (…) les indicateurs non pas de mesure d’une quelconque pratique, mais comme autant de signes et de traces que l’objet et les sujets de l’évaluation sont traversés par un ordre imprévu. […] L’évaluation ne se situe jamais là où on lui assigne résidence, mais aux marges du dispositif, dans les creux, les non-dits du discours.”
     
  • "L'évaluation, en tant que construction permanente et continuellement inachevée du référant et donc du sens, ne peut se conduire que dans un mouvement de perpétuel aller et retour (…) De ce point de vue, l'évaluation s'apparente à un travail de clinicien et relève plus d'une démarche expérentielle que d'une logique expérimentale. Le contrôle, comme science de l'homogène, apparaît alors comme antinomique de l'évaluation, basée sur la reconnaissance des différences et donc de l'hétérogène."
     
  • "Le contrôle implique la construction d'un ensemble de procédures et de techniques indéfiniment repérables, homogènes et indépendantes des acteurs chargés de les mettre en œuvre. Par contre, l'évaluation qui a pour objet de construire des référants et relève d'un travail d'implication, nécessite que l'évaluateur élucide sa propre position institutionnelle et sa place en fonction des intérêt et enjeux en présence"  
     
  • "L'évaluation ne se situe jamais là où on lui assigne résidence, mais au marges du dispositif, dans les creux, les non-dit du discourt."
     
  • "L'évaluateur est là pour aider à changer de référant, à construire un autre univers de sens."
     
  • "L'évaluation représente un travail d'imagination, sinon de l'imaginaire, puisqu'il faut inventer et construire des référants qui ne sont pas donnés a priori. L'évaluateur construit des « indicateurs » non pas de mesure d'une quelconque pratique, mais comme autant de signes et de traces que l'objet et les sujets de l'évaluation sont traversés par un ordre imprévu. (…) Ils témoignent que quelque chose s'est mis en place qui ne relève pas des révisions initiales, comme des phénomènes de fixation, de résistance, de demande, etc. L'appareillage du processus de l'évaluation se constitue donc autour de ce double travail d'imagination. (…) Pour le contrôle, tout est clair. On trouve d'un côté le centre, les commanditaires, le sommet de la hiérarchie, de l'autre la périphérie, la base, les contrôlés. Par contre, l'évaluation ne se situe jamais là où on lui assigne résidence, mais aux marges du dispositif, dans les creux, le non-dit du discours."

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