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Introduction à la psychanalyse de Lacan

TitreIntroduction à la psychanalyse de Lacan
Publication TypeBook
Année2010
AuthorsDethy, M
PublisherChronique Sociale
CityLyon
Mots-clésAccompagnement, aider, guérir, Langage, narcissisme, parole, Psychanalyse, toute-puissance
Reprint Edition2010
Full Text

Le psychanalyste ne guérit pas, il écoute et propose d’élargir la réflexion. C’est la mise en mot d’un discours difficile qui produit l’auto-guérison de l’analysant. Le psychanalyste ne peut être prétentieux de son savoir ; Lacan n’a jamais dit autre chose, il est sujet supposé savoir, son rôle n’est pas celui d’un Maître, son rôle est simplement celui d’aidant, d’une petite main, il accompagne les recherches de l’analysant. (Dette 2010 p. 102)

 

Notes en tension dialectique

  • Approches : Solution / Questionnement
  • Dispositifs : Contrôle (Mesure) / Evaluation (Sens)
  • Finalité : Guérir l'autre / Accompagner l'altérité

Citations

 

  • “il est nécessaire de laisser parler l’agression tout en la refusant […] L’agressivité doit s’exprimer car c’est elle qui est à la base de la névrose en tant qu’elle est contenue. […] L’agressivité contenue mine et produit la névrose […] L’agressivité larvée au fond de l’inconscient du névrosé crée l’angoisse, angoisse produite par la culpabilité.” (Dethy 2010 pp.27-28)
     
  • “La démarche de l’analysant nourrit un secret de maîtrise. Il est vain et vil. Le divan ne peut que lui apporter de la castration. Ce fol espoir de maîtrise est l’obstacle le plus difficile à franchir. Cette épreuve de la toute-puissance narcissique s’avère indispensable à la quête d’un mieux-être. […] Le discours est une revendication narcissique cherchant la clé du contrôle.” (Dethy 2010 pp.60-61)
     
  • “Le psychanalyste ne guérit pas, il écoute et propose d’élargir la réflexion. C’est la mise en mot d’un discours difficile qui produit l’auto-guérison de l’analysant. Le psychanalyste ne peut être prétentieux de son savoir ; Lacan n’a jamais dit autre chose, il est sujet supposé savoir, son rôle n’est pas celui d’un Maître, son rôle est simplement celui d’aidant, d’une petite main, il accompagne les recherches de l’analysant”. (Dette 2010 p. 102)
     
  • “L'ulcère à l’estomac est “vrai” et c’est cette vérité que la médecine soigne, c’est-à-dire la lésion et ses conséquences. Mais il existe un autre versant du mal, c’est sa “réalité”, c’est-à-dire ce qui dans l’histoire du sujet, dans sa tête, a déclenché le symptôme. […] il n’y a que la réalité du malade, mais aucune vérité, aucun classement possible. […] Le langage, véhicule suprême de son “réel”, de sa vie […] le langage avant de signifier quelque chose, signifie pour quelqu’un.”

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