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… avec la diminution du pouvoir d’agir, ressentie comme une diminution de l’effort pour exister, commence pour Ricœur le règne de la souffrance (…). Le pâtir et le souffrir témoignent d’une impuissance à dire ou à faire, avec le risque d’une perte de pouvoir sur le monde, à la merci d’autrui jusqu’à devenir sa victime. C’est bien dans la gestion de cette contradiction (dialectique entre responsabilité et fragilité) que la relation éducative en santé prend sens… (Revillot, J.M. 2010, pp. 177 & 179)
On ne peut pas parler de l’homme agissant sans désigner d’un même souffle l’homme souffrant. (…) Les liens entre l’agir et le souffrir, l’agir et le pâtir ont une influence sur la relation entre les personnes (…) En effet, avec la diminution de l’effort pour exister, commence pour Ricœur le règne de la souffrance. (Revillot JM. 2006 p. 177)
Il n’y a pas d’éducation sans intention de faire exister de l’imprévisible, du non imagé, ce qu’Aristote a identifié avec les concepts de praxis et poïesis. L’éducation est praxis, c’est-à-dire capacité pour l’éducateur de faire advenir autrui comme différent, ce faisant, de le transformer et de se transformer. L’éducation n’est pas poïesis, à savoir capacité de fabriquer autrui selon un modèle prédéterminé, ce qui permettrait à l’éducateur d’être semblable au terme de l’éducation. il site : "l’éducation est création et non façonnage" (Dewelay (2001). (Revillot J-M.. 2006 p 184)
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