Le passage de la douleur organique à la douleur psychique correspond à la transformation de l’investissement narcissique centré sur une lésion corporelle en un investissement d’objet de désir centré sur sa représentation. (Renault M. 2002 p. 21)
Dans tous les cas le travail du deuil absorbe le Moi. (…) cette souffrance s’apaise après un certain laps de temps, et la libido peut s’orienter vers de nouvelle préoccupation. (Renault M. 2002 p. 27)
Le travail du deuil va porter sur ces représentations, souvenirs, attentes, regrets, espoirs qui vivent toujours en mémoire. Il s’agit dit Freud de “désexualiser” ces évocations. (…) il faudra que s’établisse un “compromis” entre l’oubli et une représentation trop chargée d’émotion. (Renault M. 2002 p. 27)