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Développer le pouvoir sur soi sans exercer de pouvoir sur les autres, c’est se dépasser soi-même dans l'intérêt général. Nietzsche et sa notion de « surhomme » dans le sens de « au-delà de notre condition d’humain », n’a rien à voir avec ces notions d’excellence et de perfection de notre société contemporaine ou encore de race supérieure rêvée par Hitlher qui lui ne l’a jamais lu et a détourné sa pensée. Le « surhomme », c’est celui dont chacun porte en germe la possibilité. Il ne s’agit pas d’exercer un pouvoir sur les autres (comparaison externe de la conformité), mais chaque jour de se dépasser soi-même (comparaison interne du singulier). Ainsi, notre intelligence de « surhomme », elle est notre capacité à créer des connexions inattendues dans des domaines hétérogènes dans une visée : "Développer la puissance d'être de l'Être puisque sa seule raison d'être c'est d'être".

____________________________ En avant 1er...

 

Innovation & Création

Prévost, F.. (2015). Innovation & Création. Fabrice Prévost Consultant. Consulté de https://webjonction.fr/article/node/211
  • Les entreprises oscillent sens cesse entre deux pôles de contraires : répéter et élaborer. Quand un des pôles fait appel au premier stade de développement de l’humain ; l’autre pôle met en route son second stade de maturation. Ces deux pôles et deux stades pointent les deux bases nécessaires et indispensables à toutes entreprises. Dans les organisations, comment ces deux pôles de contraires, ces deux stades de maturation et ces deux bases sont-ils présents, appréhendés et travaillés vers plus d’efficience des collaborateurs comme des résultats ?

Évaluation n°1 : Processus

Prévost, F.. (2016). Évaluation n°1 : Processus. Fabrice Prévost Consultant. Consulté de https://webjonction.fr/article/node/151

L’évaluation et sa copine la régulation sont la condition “sine qua non” de tous sujets en action de vivre, puis de tous collaborateurs engagés, responsables et compétents dans leurs fonctions. Bien loin d’être les uniques dispositifs d’évaluation par contrôle de la mesure ou de la gestion des organisations (Assessment center, EAP, KPI) l’évaluation est avant tout un processus dynamique et actif : celui du vivant. Pour l’homme, ce processus d’évaluer est élaboratif de sa réalité et de son identité.

Évaluation n°2 : Procédures

Prévost, F.. (2016). Évaluation n°2 : Procédures. Fabrice Prévost Consultant. Consulté de https://webjonction.fr/article/node/190

Mêmes si les recherches actuelles montrent et nous permettent de savoir d’une part que le fœtus (22 SA ou semaines d’aménorrhée), d’autre part que le bébé (1-6 mois), sont tous les deux doués des capacités d’évaluer et de se réguler et ainsi d’apprentissage (article : Évaluer n°1 : Processus), comprendre comment fonctionne au sein des organisations un dispositif d'évaluation et sa copine la régulation nous semble nécessaire.

Évaluation n°3 : Compétences & Critères

L'évaluation et leurs critères de compétences se limitent souvent aux savoirs (diplômes), complétés par des savoir-faire (expériences). Pouvons-nous en créer d’autres ? Oui, si nous intégrons les capacités d’Agilité et d’Alignement ( 2A ) de vos collaborateurs élaborant des attitudes d’Agent-Acteur-Auteur ( 3A ) des organisations apprenantes ( 2A + 3A )

Évaluation n°4 : Diagnostic

Prévost, F.. (2016). Évaluation n°4 : Diagnostic. Fabrice Prévost Consultant. Consulté de https://webjonction.fr/article/node/27

Mon enfant va mal, je vais mal, nous allons mal… C’est la mauvaise heure… Une analyse qui décomposera tous les symptômes, un diagnostic qui nous permettra de déterminer les causes de nos symptômes gênants, un bilan ou un pronostic pour poser le sens de la direction à suivre et pour clôturer le tout nous aurions une prescription. Ce protocole (Analyse - Diagnostic - Pronostic - Prescription) fait appel au mot qui fâche : l’évaluation. Quand est-il exactement de ce mot ? Qui évalue, pour qui, pourquoi et comment ? Et en rapport à quoi la régulation prescriptive sera faite ?

Évaluation n°5 : Diagnostic situé bloqué

Quand quelque chose déraille, va de travers, ce qui cloche est évalué la plupart du temps par une démarche soit Psycho accès sur le psychisme et ses conduites, soit Neuro accès sur le développement physiologique, ou encore soit Socio accès sur la toxicité du contexte. Dans cet article nous proposons d’utiliser la démarche des sciences de l’éducation où le sens et l'action sont reliés aux capacités d’évaluation et de régulation des acteurs en relation au contexte social organisé. Les Dys-pathologies trouvent ici une autre piste de travail, celle d'un processus primaire fondateur : l’évaluation.

Enfants qui n'apprennent pas n°1 - Dys-Schmilblick en Dys-Harmonie de Dys-Fonctionnement

Depuis quelques années il y a un engouement pour les profils “Dys-”. C’est-à-dire, tous les problèmes liés au développement sont uniquement neuro-cognitif. Ce qui est pointé sont surtout les échecs scolaires et les troubles de l’apprentissage. Chez 2/3 des enfants en difficultés, ils sont aussi le témoignage des troubles de la personnalité en élaboration. Ces enfants, sont-ils tous Dyschmilblick ou rangeons-nous maladroitement tout cela dans la même classification : “boîte à échecs” ? Pourtant chaque enfant est unique… Qu’est-ce qui est vraiment “Dys-” ? Quelle est l'angoisse de ces enfants qui ont peur d’apprendre et s'empêchent d'avancer ?

Enfants qui n'apprennent pas n°2 - Approche de la Psycho Pédagogie de Serge Boimare

Pourquoi apprendre et penser sont-ils mis en touche chez certains enfants (Adultes aussi) au bénéfice du prêt à savoir à consommer sur le net ? Pourquoi paralysent-ils leur fonctionnement mental critique ? Pour Serge Boimare, ces conduites d’évitement de la pensée témoignent chez l’enfant d’une déstabilisation, d’une peur, d’angoisse… Le flottement, le doute, l’incertitude provoqués par ces temps de réflexion de l’apprendre sont vécus "comme un vide, comme une brèche, parce que le doute et le manque qu’ils y rencontrent sont trop forts pour stimuler l’activité de penser.

Enfants qui n'apprennent pas n°3 - Deux logiques d'apprentissage contradictoires [ Mythos / Logos ]

Est-ce l’enfant puis l’adulte qui est en situation de handicap et/ou est-ce son environnement qui n’est pas adapté ? S’ils n’apprennent pas ou plus les attendus comme il faudrait, c’est que quelque chose cloche puisque depuis notre naissance, nous sommes des êtres apprenants. Petit enfant, toutes nos perceptions câblent nos neurones de milles et unes connexions synaptiques qui plus tard se réduiront par spécialisation. Ces connexions sont tributaires de la qualité des liens externes, où ce qui se fait dehors entre l’enfant et son environnement par effet miroir élabore par écho son cerveau.

Enfants qui n'apprennent pas n°5 - Le décrochage scolaire, du normal au pathologique

Existe-t-il un lien entre absentéisme et décrochage scolaire ? Il nous semble qu’il y a une première confusion entre ces deux mots concepts. Tout comme au sein d’une entreprise, l’absentéisme est un indicateur. Il pointe la “bonne” santé de la structure. Quant au décrochage, il serait le résultat ou l’effet induit. Le décrochage scolaire serait à l’image au sein de l’entreprise d’un désinvestissement du contexte et du contenu pour des raisons multiples. Quel en seraient les causes ? Cet ouvrage pluridisciplinaire pose un regard tout autre : entre une transgression normale de l’adolescence et un symptôme d’une pathologie.

  • L’absentéisme d’un enfant en primaire, au collège ou au lycée n’est pas du même ordre. À chaque âge les jeux et les enjeux de ce même phénomène sont différents. Dans notre prochain article sur les “Enfants qui n’apprennent pas… comme il faut (6)” Nous proposons de faire un tour d’horizon des causes multifactorielles possibles.

 

Enfants qui n'apprennent pas n°6 - Les réflexes primitifs ou archaïques persistant

À l’école, mon enfant est agité, il a des troubles de l’attention, il ne peut se concentrer, il est dys- (cf. article Dychmilblick)… dans cet ouvrage de Marie-Claude Maisonneuve, une autre piste que celle des neurosciences, des cognitivistes, de la pédo-psychiatrie de la psychanalyse et de la psychopédagogie nous est proposée : la rémanence de réflexes primitifs ou archaïques. Par cette approche “réflexe" et fonctionnaliste, il serait possible d’intervenir sur les difficultés scolaires. Voyons voir…

Enfants qui n'apprennent pas n°7 - Rapport au savoir : Connaissance - Savoirs - Info

Suite à ma présence au colloque du 29 avril 2016 de “L’enfant qui n’apprend pas” en sous-titre “Le rapport au savoir”. Je constate que certains mots sont ambigus et sont souvent pris les uns pour les autres : Connaissance - Savoir - Information. Si je prends la métaphore de l’ortie : Comment savez-vous que cette plante pique ?

Mythe de Narcisse & Psychanalyse

  • N’est pas narcissique celui que vous croyez. Pour vous le montrer, nous vous proposons une visite guidée du musée de Narcisse entre le mythe fondateur, l’interprétation de la psychanalyse et le sens commun d’Épinal. Une fois fait, tout comme nous, vous changerez d’opinion sur ces fleurs. Sans elles vous ne pourriez lire ce texte. N’oubliez pas le guide, merci…

État-limite ou Borderline n°2 - TDAH

Troubles identitaires oscillant entre un trop-plein de Soi et un vide sidéral, Troubles des comportements avec Déficit de l’Attention et Hyperactivités (TDAH), comportements addictifs (aux écrans), surinvestissement sexuel bien avant l’âge… tous ces troubles ont bonnes presses. Mais qu’est-ce qui se joue là chez nos enfants ?

Après avoir épinglé les mères coupables aux portes de la morale, notre société de “l’ego triomphant” (David Bourgeois), ou autrement dit de l’excellence, développe non plus des pathologies de types névroses du couple ( Sexuel / Œdipe ) de l’époque freudienne mais des pathologies précoces et plus graves de type identitaire du couple ( Auto-conservation / Narcisse ). Comprendre l’origine de ces pathologies du "Moi", serait-ce se donner les moyens d’agir ?…

De notre Popo à nos poubelles

Prévost, F.. (2013). De notre Popo à nos poubelles. Fabrice Prévost Consultant. Consulté de https://webjonction.fr/article/node/52
  • Trash or not trash, tout a commencé par un conflit dans une école sur la nécessité de la présence des poubelles et de leur financement. Dans une école primaire et ses enfants, la poubelle est-elle un besoin et si cela est le cas est-il fondamentale, primaire ou secondaire ? Pour réfléchir à cette question nous passerons au popo ou pot de notre petite enfance avec Dolto, puis nous cheminerons vers la notion d'actualité de citoyen responsable de nos déchets. Le pot oublié et la poubelle laissé pour compte sont-ils oui ou non un besoin fondamental à assumer ?

Enfants qui n'apprennent pas n°8 - Choisir c'est se créer

Nous ne voyons pas plus loin que les choix que nous ne pouvons pas comprendre”, la phrase mythique du film de Matrix, où le problème c’est le choix. Autrement dit, notre capacité à advenir, à nous élaborer, à projeter nos intelligences individuelle comme collective dépend de nos capacités de penser, d’élucidation, d’élaboration du sens et de nos actions. Sinon, les choix non compris, les non-choix… limitent l’homme et ses organisations dans leurs déploiements.

Abus sexuels & Consentement de l'enfant

Dans le cadre des violences sexuelles, la loi considère que l’enfant mineur victime est par défaut consentant et ainsi il serait en parti responsable. Que pouvons nous débattre autour de cela ?

Limites n°1 - Le Moi de l'enfance

  • L’évolution sociale dans laquelle nous sommes emportés cultive l’immédiateté du tout tout de suite en trois clics comme sur internet. Ce fait donne l’apparence que l’espace et le temps n’existent plus, que les limites disparaissent. Le prêt à porter se décline et devient le prêt à penser, le fast-food, le fast fashion, le culte de son image (Réseaux sociaux), le refus de porter son âge (confusion générationnelle), la prévalence de l’image sur le texte, la course au scoop des im-médias, la télé qui dit la vérité (reality shows), les solutions recettes des entreprises à leurs problèmes… Comme si nous nous affranchissions de toutes les contraintes. Que se passe-t-il ? Pouvons-nous vivre sans limites ? À quoi elles nous servent ces limites ? Quels sont les enjeux de l’immédiateté, du jouir à tout prix ?

Limites n°2 - La vie, un saut d'obstacles pour la psyché

Par métaphore, la vie peut-être représentée comme un chemin (limites) rempli d’obstacles. Ces obstacles sont à considérer comme des contraintes à nos besoins et désirs ou encore à notre omnipotence (toute-puissance). Ce qui nous résiste sont ces obstacles. Notre imaginaire moteur se met en route pour transformer ou contourner ces obstacles. Quelle est la relation entre ce phénomène et la psyché du sujet ?
 

  • Vu sous l’angle non plus des limites qui délimitent et bordent la psyché, mais sous l’angle des obstacles qui parsèment notre chemin de vie d'expériences contradictoires et construit notre psyché. La vie devient un saut d’obstacles où ce qui nous résiste nous rend plus fort et nous élabore : « C'est parce que le réel fait obstacle, c'est parce qu'il prends son existence du refus, que l'homme fait surgir la question de la signification en y répondant par la formation de représentations, par la création imaginaire. » citation de Giust-Desprairies, F. (2003). L'imaginaire collectif. Érès. p. 21

Honte et/ou Culpabilité, vous connaissez !

Qui n’a jamais touché du doigt cette émotion de la honte ?  Petit enfant, j’ai eu la honte comme cadeau social. Honte d’être un garçon aux émotions de fille, honte de penser autrement, honte d’être nul à l’école de la répétition, honte d’être le déclencheur de la dépression de ma mère… Cette honte qui m’a suivi peut provoquer des comportements contradictoires. Elle peut soit me paralyser ou soit m’élancer pour me dépasser via l'humour. Ainsi se pose la question de sa fonction régulatrice : La honte serait-elle aux émotions ce que la culpabilité est à la raison, et ainsi est-elle une des limites qui borde et borne la psyché ? Pour comprendre ma propre honte, il me faut comprendre ce qu’elle est, d’où elle vient, a quoi elle sert.

Les mythes Grecs : La naissance de la philosophie

Wismann, H. (2013). Les mythes Grecs : La naissance de la philosophie (p. pp. 10 à 13). présenté à été 2013, MAG : Philosophie Magazine - Hors série n°19.

La philosophie naît avec les mythes et contre la mythologie. Sofia la sagesse contre philosophia le désir de sagesse. Et à la clé de cet affrontement entre l’autorité de la tradition et la soif d’inconnu, le passage du dualisme mythologique à la pensée, fulgurante, que tout est Un. (…) La mythologie vise à unifier les différentes chaînes causales et à dégager des puissances originaires, pour en faire des principes généraux d’explication. L’association du raisonnement du Logos et de la narration du Mythos conduit à la systématisation des mythes et à leur hiérarchisation.” (Wismann H. 2013 pp.10-13)

Jeu et réalité : l'espace potentiel

Winnicott, D. Woods. (1975). Jeu et réalité : l'espace potentiel (1971ᵉʳ éd.). Gallimard Paris.
  • “Jouer, c’est se créer” ou comme il le formule “Jouer, c’est faire” (p. 90)… Winnicott insiste fortement sur cet aspect : “…c’est quand elle cherche qu’elle existe plutôt que lorsqu’elle trouve ou est trouvée. […]", puis sa patiente : “Je voudrais m’arrêter de chercher et seulement ÊTRE. Oui, le fait de rechercher prouve qu’il y a un soi […] Oui, je vois, on pourrait postuler l’existence d’un Moi à partir de la question…”. Ainsi, toute réponse devient le malheur de toutes capacités à s’interroger, elle fige dans des savoirs l’Être (dimension représentative) et annihile toute forme de processus de l’Existé (dimension dynamique).

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