Pourquoi apprendre et penser sont-ils mis en touche chez certains enfants (Adultes aussi) au bénéfice du prêt à savoir à consommer sur le net ? Pourquoi paralysent-ils leur fonctionnement mental critique ? Pour Serge Boimare, ces conduites d’évitement de la pensée témoignent chez l’enfant d’une déstabilisation, d’une peur, d’angoisse… Le flottement, le doute, l’incertitude provoqués par ces temps de réflexion de l’apprendre sont vécus "comme un vide, comme une brèche, parce que le doute et le manque qu’ils y rencontrent sont trop forts pour stimuler l’activité de penser.”
Ce qui me semble remarquable dans le travail de cet auteur, instituteur en classe spécialisée et psychothérapeute, c’est qu’il part de l’imaginaire et des significations des enfants, ce qui fait sens pour eux, pour ensuite créer par les mythes le lien qui permettra de réduire cette angoisse primitive du changement qui paralyse et limite leur pensée et l'apprentissage. Nous déroulons les idées clés développées par l’auteur, les entraves des enfants pour dans le dernier chapitre terminer par une analyse interprétative d’après le référentiel psychanalytique accès sur les processus en œuvrent.
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Inspiré par les travaux de Serge Boimare que je cite tout le long de ce texte :
• Boimare, S. (1992). Lire les mythes pour guérir la peur d’apprendre. La motivation. Cahier Pédagogiques N°300
• Boimare, S. (2008). Ces enfants empêchés de penser. Dunod.
• Boimare, S. (2014). L'enfant et la peur d'apprendre (3e éd). Dunod.
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