Anaximandre de Milet ou la naissance de la pensée scientifique
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Développer le pouvoir sur soi sans exercer de pouvoir sur les autres, c’est se dépasser soi-même dans l'intérêt général. Nietzsche et sa notion de « surhomme » dans le sens de « au-delà de notre condition d’humain », n’a rien à voir avec ces notions d’excellence et de perfection de notre société contemporaine ou encore de race supérieure rêvée par Hitlher qui lui ne l’a jamais lu et a détourné sa pensée. Le « surhomme », c’est celui dont chacun porte en germe la possibilité. Il ne s’agit pas d’exercer un pouvoir sur les autres (comparaison externe de la conformité), mais chaque jour de se dépasser soi-même (comparaison interne du singulier). Ainsi, notre intelligence de « surhomme », elle est notre capacité à créer des connexions inattendues dans des domaines hétérogènes dans une visée : "Développer la puissance d'être de l'Être puisque sa seule raison d'être c'est d'être".
____________________________ En avant 1er...
Le lien éducatif ne sera jamais exempt de projections imaginaires, d’illusions et de démesures ; y régnent, souverains, les compulsions inconscientes et les désirs insatisfaits, une histoire masquée qui ne cesse de se répéter ; toutes les fausses raisons, et le jeu de l’amour et de la haine, ces violences qui ne disent pas leur nom. (Rouzel J. 1997)
Le transfert apparaît en fait dans toute relation humaine, c'est ce qui se noue entre deux corps façonnés par le langage, habités par une subjectivité qui ne trouve ses points de visibilité que dans la mise en scène que permet l'appareil-à-parler. Autrement dit la rencontre se fait bien dans des mots échangés : il n'y a pas d'autre lieu où l'on puisse avoir accès à un sujet que cette médiation par le langage mis en acte par la parole. Ce qui se transfère d'un corps à l'autre, ce sont d'abord des mots. Le sujet n'apparaît que dans cet espace de représentation qu'offre le théâtre langagier. Il y est sans y être, il y est manquant d'être. (Rouzel J. 2003)
L'amour d'un être humain pour un autre, c'est peut-être l'épreuve la plus difficile pour chacun de nous, c'est le plus haut témoignage de nous-mêmes ; l'œuvre suprême dont toutes les autres ne sont que les préparations. C'est pour cela que les être jeunes, neufs en toutes choses, ne savent pas encore aimer; ils doivent apprendre. De toutes les forces de leur être, concentrées dans leur cœur qui bat anxieux et solitaire, ils apprennent à aimer. Tout apprentissage est un temps de clôture. Ainsi pour celui qui aime, l'amour n'est longtemps, et jusqu'au large de la vie, que solitude, solitude toujours plus intense et plus profonde. L'amour ce n'est pas dès l'abord se donner, s'unir à un autre. (…) L'amour c'est l'occasion unique de mûrir, de prendre forme, de devenir soi-même un monde pour l'amour de l'être aimé. (Rilke R.M. 1966, pp. 334 – 335)
Nous égalons la vie, dit-il, à l’histoire ou aux histoires que nous racontons à son propos. (Ricœur, P. 1988 p. 300)
Pour Canguilhem, le normal c'est le normatif. La normativité peut se définir comme des "autres normes de vie possibles". Etre normatif, c'est pouvoir s'adapter, se donner de nouvelles normes d'existence, "l'homme normal, c'est l'homme normatif, l'être capable d'instituer de nouvelles normes, même organiques”. La normativité ne peut être comprise que par référence à l'individu qui juge des nouvelles normes de vie dont il fera l'expérience. Cette notion implique deux idées essentielles : La première est que le vivant humain a la capacité d'être infiniment autre, de se modifier devant les sollicitations extérieures. La seconde implication est qu'il n'y a de norme que subjective, c'est à dire vis-à-vis de l'individu qui évalue son mode d'existence modifié.
Références sur Canguilhem
… avec la diminution du pouvoir d’agir, ressentie comme une diminution de l’effort pour exister, commence pour Ricœur le règne de la souffrance (…). Le pâtir et le souffrir témoignent d’une impuissance à dire ou à faire, avec le risque d’une perte de pouvoir sur le monde, à la merci d’autrui jusqu’à devenir sa victime. C’est bien dans la gestion de cette contradiction (dialectique entre responsabilité et fragilité) que la relation éducative en santé prend sens… (Revillot, J.M. 2010, pp. 177 & 179)
On ne peut pas parler de l’homme agissant sans désigner d’un même souffle l’homme souffrant. (…) Les liens entre l’agir et le souffrir, l’agir et le pâtir ont une influence sur la relation entre les personnes (…) En effet, avec la diminution de l’effort pour exister, commence pour Ricœur le règne de la souffrance. (Revillot JM. 2006 p. 177)
Il n’y a pas d’éducation sans intention de faire exister de l’imprévisible, du non imagé, ce qu’Aristote a identifié avec les concepts de praxis et poïesis. L’éducation est praxis, c’est-à-dire capacité pour l’éducateur de faire advenir autrui comme différent, ce faisant, de le transformer et de se transformer. L’éducation n’est pas poïesis, à savoir capacité de fabriquer autrui selon un modèle prédéterminé, ce qui permettrait à l’éducateur d’être semblable au terme de l’éducation. il site : "l’éducation est création et non façonnage" (Dewelay (2001). (Revillot J-M.. 2006 p 184)
… avec la diminution du pouvoir d’agir, ressentie comme une diminution de l’effort pour exister, commence pour Ricœur le règne de la souffrance (…). Le pâtir et le souffrir témoignent d’une impuissance à dire ou à faire, avec le risque d’une perte de pouvoir sur le monde, à la merci d’autrui jusqu’à devenir sa victime. C’est bien dans la gestion de cette contradiction (dialectique entre responsabilité et fragilité) que la relation éducative en santé prend sens…" (Revillot, J.M. 2010, pp. 177 & 179)
On ne peut pas parler de l’homme agissant sans désigner d’un même souffle l’homme souffrant. (…) Les liens entre l’agir et le souffrir, l’agir et le pâtir ont une influence sur la relation entre les personnes (…) En effet, avec la diminution de l’effort pour exister, commence pour Ricœur le règne de la souffrance » (Revillot JM. 2006 p. 177)
Il n’y a pas d’éducation sans intention de faire exister de l’imprévisible, du non imagé, ce qu’Aristote a identifié avec les concepts de praxis et poïesis. L’éducation est praxis, c’est-à-dire capacité pour l’éducateur de faire advenir autrui comme différent, ce faisant, de le transformer et de se transformer. L’éducation n’est pas poïesis, à savoir capacité de fabriquer autrui selon un modèle prédéterminé, ce qui permettrait à l’éducateur d’être semblable au terme de l’éducation. » il site : « l’éducation est création et non façonnage (Dewelay (2001). (Revillot J-M.. 2006 p 184)
… avec la diminution du pouvoir d’agir, ressentie comme une diminution de l’effort pour exister, commence pour Ricœur le règne de la souffrance (…). Le pâtir et le souffrir témoignent d’une impuissance à dire ou à faire, avec le risque d’une perte de pouvoir sur le monde, à la merci d’autrui jusqu’à devenir sa victime. C’est bien dans la gestion de cette contradiction (dialectique entre responsabilité et fragilité) que la relation éducative en santé prend sens…" (Revillot, J.M. 2010, pp. 177 & 179)
On ne peut pas parler de l’homme agissant sans désigner d’un même souffle l’homme souffrant. (…) Les liens entre l’agir et le souffrir, l’agir et le pâtir ont une influence sur la relation entre les personnes (…) En effet, avec la diminution de l’effort pour exister, commence pour Ricœur le règne de la souffrance » (Revillot JM. 2006 p. 177)
Il n’y a pas d’éducation sans intention de faire exister de l’imprévisible, du non imagé, ce qu’Aristote a identifié avec les concepts de praxis et poïesis. L’éducation est praxis, c’est-à-dire capacité pour l’éducateur de faire advenir autrui comme différent, ce faisant, de le transformer et de se transformer. L’éducation n’est pas poïesis, à savoir capacité de fabriquer autrui selon un modèle prédéterminé, ce qui permettrait à l’éducateur d’être semblable au terme de l’éducation. » il site : « l’éducation est création et non façonnage (Dewelay (2001). (Revillot J-M.. 2006 p 184)
Le passage de la douleur organique à la douleur psychique correspond à la transformation de l’investissement narcissique centré sur une lésion corporelle en un investissement d’objet de désir centré sur sa représentation. (Renault M. 2002 p. 21)
Dans tous les cas le travail du deuil absorbe le Moi. (…) cette souffrance s’apaise après un certain laps de temps, et la libido peut s’orienter vers de nouvelle préoccupation. (Renault M. 2002 p. 27)
Le travail du deuil va porter sur ces représentations, souvenirs, attentes, regrets, espoirs qui vivent toujours en mémoire. Il s’agit dit Freud de “désexualiser” ces évocations. (…) il faudra que s’établisse un “compromis” entre l’oubli et une représentation trop chargée d’émotion. (Renault M. 2002 p. 27)