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Développer le pouvoir sur soi sans exercer de pouvoir sur les autres, c’est se dépasser soi-même dans l'intérêt général. Nietzsche et sa notion de « surhomme » dans le sens de « au-delà de notre condition d’humain », n’a rien à voir avec ces notions d’excellence et de perfection de notre société contemporaine ou encore de race supérieure rêvée par Hitlher qui lui ne l’a jamais lu et a détourné sa pensée. Le « surhomme », c’est celui dont chacun porte en germe la possibilité. Il ne s’agit pas d’exercer un pouvoir sur les autres (comparaison externe de la conformité), mais chaque jour de se dépasser soi-même (comparaison interne du singulier). Ainsi, notre intelligence de « surhomme », elle est notre capacité à créer des connexions inattendues dans des domaines hétérogènes dans une visée : "Développer la puissance d'être de l'Être puisque sa seule raison d'être c'est d'être".

____________________________ En avant 1er...

 

La nostalgie des origines: méthodologie et histoire des religions

Le sacré est un élément dans la structure de la conscience, et non un stade dans l'histoire de cette conscience. Un monde significatif est le résultat d'un processus dialectique qu'on peut appeler la manifestation du sacré. (…) En d'autre termes, être - ou plutôt devenir - un homme signifie être religieux. (…) La dialectique du sacré a précédé tout les mouvements dialectiques découvert ensuite par l’esprit… Les hiérophanies (2 faces = Sacré/Profane), c'est-à-dire les manifestations du sacré exprimées dans des symboles, des mythes, des êtres surnaturels, etc, sont appréhendées en tant que structures et constituent un langage préréflexif qui nécessite une herméneutique particulière (Eliade M. 1969 pp.10-11)

hiérophanie : présente dans toutes les religions, c’est la manifestation du divin, du sacré dans un objet.

Le sacré et le profane

Eliade, M. (1967). Le sacré et le profane (Vol. 76). Gallimard.

Les savoirs aident celui qui les possède à donner du sens au monde, ils ne s’imposent pas pour autant aux autres. A vrai dire, un savoir n’a que le sens qu’on lui donne. […] Un savoir a un sens, cela ne signifie pas qu’il produit du sens. Un savoir ne produit rien.” (Eliade M. 1987 p 118)

Aspects du mythe

Eliade, M. (1963). Aspects du mythe. Gallimard.

Le mythe n'est pas en lui-même une garantie de “bonté” ni de “morale”. Sa fonction est de révéler des modèles et de fournir ainsi une signification au monde et à l'existence humaine. Aussi son rôle dans la constitution de l'homme est-il immense. Grâce au mythe, nous l'avons dit, les idées de réalité, de valeurs, de transcendance se font jour lentement. Grâce au mythe, le monde se laisse saisir en tant que Cosmos parfaitement articuler, intelligible et significatif. (Giust-Desprairies, F. 2003, pp. 194-195)

Cité par : Giust-Desprairies, F. (2003). L'imaginaire collectif: Érès. pp. 194-195

Images et symboles: essais sur le symbolisme magico-religieux

Initiation veut dire… mort et résurrection du néophyte (…) La mort, initiatique ou non, est la rupture de niveau par excellence (…) qui rend possible le passage d’un mode d’être à un autre. (Eliade M. 1980 pp. 68 & 70)

La pensée symbolique est consubstantielle à l’être humain : elle précède le langage et la raison discursive. Les images, les symboles, les mythes ne sont pas des créations irresponsables de la psyché ; ils répondent à une nécessité et remplissent une fonction : mettre à nu les plus secrètes modalités de l’être. Par suite, leur étude nous permet de mieux connaître l’homme, l'homme tout court, celui qui n’a pas encore composé avec les conditions de l’histoire. (Eliade M. 1980 p. 18)

Les deux sujets de l'éducation

Dufour, D. R. (1996). Les deux sujets de l'éducation (p. pp. 29-44). Magazine.

 

Savoir narratif du Mythos & Savoir démonstratif du Logos

Je persiste à croire que l’évocation de la coupure mythos/logos n’a rien de la référence vaguement cuistre et forcément obsolète qu’on lui prête parfois, mais qu’elle est, au contraire, plus actuelle que jamais, susceptible comme telle de renouveler certaines problématiques (y compris sociologiques) en éducation. Ce sont deux formes de savoir… (Dufour. DR. 1996 pp. 29-44)

Introduction à la psychanalyse de Lacan

Dethy, M. (2010). Introduction à la psychanalyse de Lacan. présenté à 2010///, Lyon: Chronique Sociale.

Le psychanalyste ne guérit pas, il écoute et propose d’élargir la réflexion. C’est la mise en mot d’un discours difficile qui produit l’auto-guérison de l’analysant. Le psychanalyste ne peut être prétentieux de son savoir ; Lacan n’a jamais dit autre chose, il est sujet supposé savoir, son rôle n’est pas celui d’un Maître, son rôle est simplement celui d’aidant, d’une petite main, il accompagne les recherches de l’analysant. (Dette 2010 p. 102)

L'aide-mémoire de maternologie

L’approche de la maternologie de Jean-Marie Delassus aide à comprendre l'articulation des genres. Dans les articles des liens ci-dessous nous proposons d'éclaircir cette articulation des approches contradictoires de l’être ( Fœtal / Citoyen ), du narcissisme ( Féminin / Masculin ) de la psychanalyse ( Androcratique / Gynécocratique ). Avec la maternologie, nous vivons trois naissances, la fœtale, la physiologique puis la psychique et nous avons deux êtres, l’être-fœtal puis l’être-citoyen.

La difficulté d’être mère

L’approche de la maternologie de Jean-Marie Delassus aide à comprendre l'articulation des genres. Dans les articles des liens ci-dessous nous proposons d'éclaircir cette articulation des approches contradictoires de l’être ( Fœtal / Citoyen ), du narcissisme ( Féminin / Masculin ) de la psychanalyse ( Androcratique / Gynécocratique ). Avec la maternologie, nous vivons trois naissances, la fœtale, la physiologique puis la psychique et nous avons deux êtres, l’être-fœtal puis l’être-citoyen.

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