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Développer le pouvoir sur soi sans exercer de pouvoir sur les autres, c’est se dépasser soi-même dans l'intérêt général. Nietzsche et sa notion de « surhomme » dans le sens de « au-delà de notre condition d’humain », n’a rien à voir avec ces notions d’excellence et de perfection de notre société contemporaine ou encore de race supérieure rêvée par Hitlher qui lui ne l’a jamais lu et a détourné sa pensée. Le « surhomme », c’est celui dont chacun porte en germe la possibilité. Il ne s’agit pas d’exercer un pouvoir sur les autres (comparaison externe de la conformité), mais chaque jour de se dépasser soi-même (comparaison interne du singulier). Ainsi, notre intelligence de « surhomme », elle est notre capacité à créer des connexions inattendues dans des domaines hétérogènes dans une visée : "Développer la puissance d'être de l'Être puisque sa seule raison d'être c'est d'être".

____________________________ En avant 1er...

 

La parentalité en questions : perspectives sociologiques

Martin, C. (2003). La parentalité en questions : perspectives sociologiques. présenté à 2003///, Haut Conseil de la Population et de la Famille. https://halshs.archives-ouvertes.fr/file/index/docid/201825/filename/La_parentalite_en_questions.pdf. Consulté de https://halshs.archives-ouvertes.fr/file/index/docid/201825/filename/La_parentalite_en_questions.pdf

L'accession de l'enfant à la connaissance: compréhension et prise en charge des difficultés scolaires

Ainsi, cet immense champ dialogique qui permettrait à l’enfant d’aller de découvertes en découvertes au sein de l’objet mère et de lui-même, d’expériences en expériences, serait précisément épistémique. C’est alors […] que l’enfant parvient à débusquer et à cerner l’ambivalence maternelle à son endroit en même temps qu’il découvre sa propre haine de l’objet qui le frustre et contre lequel il nourrit des projets de destructivité. L’enfant va cependant constater là encore chemin faisant, que cette haine ne va pas l’anéantir en retour, et que la disponibilité maternelle est là pour l’en assurer.

Pensées pour moi-même suivies du manuel d’Épictète

  • « Ce qui trouble les hommes ce n’est pas les choses, ce sont les jugements (opinions) qu’ils portent sur les choses. (…) n’en accusons jamais d’autres que nous-même, c’est-à-dire nos propres jugements (opinions). Il est d’un ignorant de s’en prendre à d’autres de ses malheurs; il est d’un homme qui commence à s’instruire de s’en prendre à lui-même; il est d’un homme complètement instruit de ne s’en prendre ni à l’autre ni à lui-même. »  (Manuel d’Epictète chapitre V, dans Aurèle, 1995, P. 185-186)

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