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Béhaviorisme
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Le béhaviorisme ou comportementalisme explique l’apprendre comme une modification du comportement observable par modification résultant de la conséquence d’une réponse à des stimuli, extérieurs (environnement externe) ou à des stimuli intérieurs (environnement interne). Voir objectif.
Contraire de constructivisme.
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Bien-être
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Une visée, pas un état : “Le bien-être ne doit pas être considéré comme un état mais comme un processus perfectible”. Induit la responsabilité de la personne. Voir plaisir. Est défini par chacun. Ne peut s’imposer.
Le bien-être au travail est une valeur professionnelle.
À distinguer du mieux-être.
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Bilan
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État des lieux. Arrêt sur image. Faire la somme de l’existant. Par définition statique.
Moment dans un dispositif de contrôle permettant de déterminer l’acquis et le non-acquis. Peut-être fait au départ (voir diagnostic) ou en cours de route (contrôle dit formatif : voir dispositif d’évaluation formative) ou à la fin (contrôle dit sommatif). Vocabulaire médical : peut être suivi d’une remédiation, d’une correction, d’un traitement.
N’est pas indispensable pour être en projet : l’identification des acquis et des possibles est plus utile.
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Bouclage
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Conséquences qui agissent sur les causes.
A d’abord été pensé en deux temps : rétroaction, feed back, retour en arrière, reprise du programme initial (cybernétique).
Puis pensé en même temps : récursivité ce qui sert la causation sert en même temps la production, ce qui génère est généré (Voir mode de la pensée complexe).
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But
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Tout but n’est pas un objectif. L’objectif est toujours programmé (on veut “l’atteindre” et on construit une trajectoire économique, efficace, rationnelle), le but, lui, est “poursuivi” et peut être atteint ou non. Objectif n’est pas synonyme de but. Au contraire de l’objectif, ce n’est pas l’atteinte du but qui oriente le sujet mais le débat sur sa valeur. L’importance d’un but dépend de la valeur que le sujet lui donne, alors que l’objectif importe dans la stricte mesure où il est atteint. Le but oriente l’action et ne la dirige pas, ne la finalise pas. Il peut donc changer en cours de route sans aucun problème, comme changent les priorités. Le but permet le changement et l’évolution des choix. Il est dans la sphère de la problématisation et non pas de la résolution de problème.
Tout procès et donc tout dispositif, est une production organisée, un programme plus ou moins prévu, plus ou moins anticipé et qui débouche sur un produit valorisé. Mais ce produit n’est pas forcément programmé, il est visé, attendu, possible, c’est la différence entre une chaine de montage (occupée par des rapports) et un système d’interactions humaines (constituée par des relations). L’intervention éducative est un procès “ouvert” où l’essentiel relèvera de l’improvisation. Alors, pourquoi intervient-on ? Pour que ce procès dont l’issue n’était pas jouée d’avance, produise une issue. Rien ne dit que ce but et ce produit étaient programmés, contrairement à ce que beaucoup entendent immédiatement quand on leur parle de but.
Partir pour aller à Rome peut se faire de deux façons. Soit, planifier son voyage en comparant le rapport qualité prix et choisir la trajectoire la plus courte, la plus économique pour être efficace puisqu’on a un objectif : arriver à Rome. Ou bien partir à l’aventure en direction de Rome, ce qui permet éventuellement de s’arrêter à Milan et d’y rester pour passer ses vacances : on avait là un but qui a évolué en même temps que le trajet se faisait. Le but peut n’être qu’espéré, voulu. Toute intervention n’est donc pas ipso facto conçue dans la résolution de problèmes et la prise de décision rationnelle. Il ne suffit pas de bien conduire sa trajectoire pour que l’autre la suive. La relation humaine n’obéit ni au registre déterministe, ni aux lois mécaniques du fonctionnalisme.