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Et vous trouvez ça drôle ?

  • L’intelligence d’un discours dépend surtout de celui qui écoute
  • Va donc savoir quand tu ne sais pas
  • Ce n’est pas ce que l’on dit qui est important, c’est ce que les autres comprennent qui est important
  • Inventer quelque chose ça consiste à ramasser les idées des autres et à en tirer des conclusions auxquelles ils n’avaient pas pensé eux-mêmes
  • Le meilleur moyen de répondre à un mauvais argument, c’est de le laisser se développer jusqu’à la fin

Enfants qui n'apprennent pas n°2 - Approche de la Psycho Pédagogie de Serge Boimare

Pourquoi apprendre et penser sont-ils mis en touche chez certains enfants (Adultes aussi) au bénéfice du prêt à savoir à consommer sur le net ? Pourquoi paralysent-ils leur fonctionnement mental critique ? Pour Serge Boimare, ces conduites d’évitement de la pensée témoignent chez l’enfant d’une déstabilisation, d’une peur, d’angoisse… Le flottement, le doute, l’incertitude provoqués par ces temps de réflexion de l’apprendre sont vécus "comme un vide, comme une brèche, parce que le doute et le manque qu’ils y rencontrent sont trop forts pour stimuler l’activité de penser.

Enfants qui n'apprennent pas n°3 - Deux logiques d'apprentissage contradictoires [ Mythos / Logos ]

Est-ce l’enfant puis l’adulte qui est en situation de handicap et/ou est-ce son environnement qui n’est pas adapté ? S’ils n’apprennent pas ou plus les attendus comme il faudrait, c’est que quelque chose cloche puisque depuis notre naissance, nous sommes des êtres apprenants. Petit enfant, toutes nos perceptions câblent nos neurones de milles et unes connexions synaptiques qui plus tard se réduiront par spécialisation. Ces connexions sont tributaires de la qualité des liens externes, où ce qui se fait dehors entre l’enfant et son environnement par effet miroir élabore par écho son cerveau.

Enfants qui n'apprennent pas n°7 - Rapport au savoir : Connaissance - Savoirs - Info

Suite à ma présence au colloque du 29 avril 2016 de “L’enfant qui n’apprend pas” en sous-titre “Le rapport au savoir”. Je constate que certains mots sont ambigus et sont souvent pris les uns pour les autres : Connaissance - Savoir - Information. Si je prends la métaphore de l’ortie : Comment savez-vous que cette plante pique ?

L'arbre de la connaissance

Vivre constitue l’acte de connaître dans le domaine de l’existence. Vivre c’est connaître. […] Tout ce que nous faisons est une danse structurale dans la chorégraphie de la coexistence. […] La conscience et l’esprit appartiennent au domaine du couplage social. C’est le lieu même de leur dynamique. […] Tout acte dans le langage fait émerger un monde créé avec les autres dans l’acte de la coexistence qui donne naissance à ce qui est humain.

Expérience et formation

L’expérience est un événement social dans lequel les conditions objectives de l’environnement et les états subjectifs de la personne sont en interaction." (Mayen P. Mayeux C. 2006 p18).

Pour lui, (Dewey 1934) l ‘apprentissage constitue un processus dialectique dans lequel l’expérience et la théorie sont en interaction constante. Landy (1991) résume ainsi la position de Dewey à ce sujet : "L’expérience donne à la théorie son élan vital et son énergie ; la théorie fournit une direction à l’expérience." (Mayen P. Mayeux C. 2006 pp18-19).

En tant que produit constitué, l’expérience est aussi ce qui est à prendre en compte, parfois à reconnaître et à valider, mais également à transformer.” (Mayen P. Mayeux C. 2006 p23).

L'accession de l'enfant à la connaissance: compréhension et prise en charge des difficultés scolaires

Ainsi, cet immense champ dialogique qui permettrait à l’enfant d’aller de découvertes en découvertes au sein de l’objet mère et de lui-même, d’expériences en expériences, serait précisément épistémique. C’est alors […] que l’enfant parvient à débusquer et à cerner l’ambivalence maternelle à son endroit en même temps qu’il découvre sa propre haine de l’objet qui le frustre et contre lequel il nourrit des projets de destructivité. L’enfant va cependant constater là encore chemin faisant, que cette haine ne va pas l’anéantir en retour, et que la disponibilité maternelle est là pour l’en assurer.

Au cœur de l'humain

La véritable éducation est d’apprendre comment penser, et non quoi penser. Si vous savez comment penser, si vous avez vraiment cette capacité, alors vous êtes un être humain libre — libre des dogmes, des superstitions, des cérémonies (…) Cette éducation nous ouvre aux choses de la nature, à ses cycles et à ses processus, et, par le fait même, nous rend sensibles et attentifs à ce qui se déroule dans notre conscience (Samir Coussa, colloque 1995, pp. 53-54)

Parce que la science n’est rien d’autre qu’un entretien de nous avec nous-même. […] C’est ce que j’ai appelé l’insistance de l’attention, qui ne satisfait pas de compromis vite négociés avec le réel, qui ne se contente pas d’une explication, comme en physique classique où on conclut, une fois pour toutes, que tout est expliqué. (Bouchart d’Orval, 1995, pp. 53-54)

Liens sur la tension dialectique [ Comment penser / Quoi penser ]

Le sacré et le profane

Eliade, M. (1967). Le sacré et le profane (Vol. 76). Gallimard.

Les savoirs aident celui qui les possède à donner du sens au monde, ils ne s’imposent pas pour autant aux autres. A vrai dire, un savoir n’a que le sens qu’on lui donne. […] Un savoir a un sens, cela ne signifie pas qu’il produit du sens. Un savoir ne produit rien.” (Eliade M. 1987 p 118)

Les deux sujets de l'éducation

Dufour, D. R. (1996). Les deux sujets de l'éducation (p. pp. 29-44). Magazine.

 

Savoir narratif du Mythos & Savoir démonstratif du Logos

Je persiste à croire que l’évocation de la coupure mythos/logos n’a rien de la référence vaguement cuistre et forcément obsolète qu’on lui prête parfois, mais qu’elle est, au contraire, plus actuelle que jamais, susceptible comme telle de renouveler certaines problématiques (y compris sociologiques) en éducation. Ce sont deux formes de savoir… (Dufour. DR. 1996 pp. 29-44)

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