Le projet a trois faces. Si l’une d’elles est phagocytée ou vient à manquer, les projets capotent
1 - Projet de visée > L'énergie des humains
- La face du sens, des aspirations, les désirs qui nous poussent dans un projet de soi dans un projet de groupe.
- Ce sont les visées philo. et politiques, les valeurs auxquelles nous adhérons. L’engagement est ici le point crucial.
- Constat : Sans la face projet de visée et la survalorisation des autres faces, les synergies s'arrêtent et provoque le boitillement (cailloux dans la chaussure) ou voir l’arrêt de toutes dynamiques projets (non-désir, RPS, …).
2 - Projet d’action et de progrès > Le pouvoir de l'action
- La face de l’agir, les compétences en actes, le concret, les faits de ce qui s’observe, s’évalue et se régule.
- Constat : Si les processus et les intuitions des dynamiques sont niés au seul profit des procédures et des produits/services à réaliser de la face programmatique, cela débouche sur la “robotisation” des agents que l’on voudrait acteurs, voir auteurs.
3 - Projet programmatique > Le vouloir des prévisions
- La face organisationnelle avec sa dimension stratégique de planification des objectifs, des rôles et des tâches.
- Ce sur quoi nous nous appuyons pour référer les actions.
- Constat : La survalorisation de cette face provoque la sclérose des deux autres. Dans ce cas, les procédures du fabriqué à réaliser (poïesis) imposent leur véracité aux deux autres faces et freinent la dynamique projet (praxis).
