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Éducation

Au cœur de l'humain

La véritable éducation est d’apprendre comment penser, et non quoi penser. Si vous savez comment penser, si vous avez vraiment cette capacité, alors vous êtes un être humain libre — libre des dogmes, des superstitions, des cérémonies (…) Cette éducation nous ouvre aux choses de la nature, à ses cycles et à ses processus, et, par le fait même, nous rend sensibles et attentifs à ce qui se déroule dans notre conscience (Samir Coussa, colloque 1995, pp. 53-54)

Parce que la science n’est rien d’autre qu’un entretien de nous avec nous-même. […] C’est ce que j’ai appelé l’insistance de l’attention, qui ne satisfait pas de compromis vite négociés avec le réel, qui ne se contente pas d’une explication, comme en physique classique où on conclut, une fois pour toutes, que tout est expliqué. (Bouchart d’Orval, 1995, pp. 53-54)

Liens sur la tension dialectique [ Comment penser / Quoi penser ]

Cinq psychanalyses (ed 1988)

Un élément qui nous paraît des plus fondateur et clairvoyant dans l’épicrise de Freud est la posture du psychanalyste entre la thérapie comme relation d’aide du soin et l’analyse comme relation éducative de l’acte de symbolisation. Lors du travail : «  le succès thérapeutique n’est pas ce à quoi nous aspirons en premier lieu (bénéfice secondaire) ; ce que nous voulons en revanche, c’est mettre le patient en état d’appréhender consciemment ses motions de souhait inconscient (…) le complexe inconscient (…) » (Freud S. 1909, p258).

 

Et il rajoute à propos des psychanalystes débutants qui comprennent les enjeux avant le patient « qu’ils attendent trop s’ils prétendent, en lui communiquant cette connaissance, guérir le malade, alors qu’il ne peut utiliser ce qui lui est communiqué que pour découvrir avec cette aide le complexe inconscient dans son conscient, là où il est ancré. » (Freud S. 1909, p 259).

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