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Pensée

Naissance de la biopolitique. Cours au Collège de France (1978-1979)

Une logique de la stratégie ne fait pas valoir des termes contradictoires dans l'élément de l'homogène qui promet la résolution dans une unité. La logique de la stratégie a pour fonction d'établir qu'elles sont les connections possibles entre des termes disparates, et qui restent disparates. C'est la logique de la connexion de l'hétérogène et non celle de l'homogénéisation. (Foucault M. 2003 p. 44)

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Ce que coaching veut dire

Forestier, G. (2002). Ce que coaching veut dire. Paris: ed. d’organisation.

Le coaching est l’art de danser avec son client [ … ] la relation entre ces deux personnes est unique [ … ] entre danser et danger, la différence ne tient qu’à une lettre… C’est sur cette nuance que nous dansons, mon client et moi [ … ] pas de jugement [ … ] nous sommes co-créateurs des figures [ … ]. Accepter de les regarder, c’est accepter de nous voir. Un espace entre deux solitudes…Ils accèdent alors à l’intelligence symbolique de la situation qu’ils explorent ensemble. [ … ] Nous sommes au cœur de la symbolique [ … ]. Voilà mon métier : être le témoin de la puissance de l’autre. (Forestier, G. 2002 pp. 205-207)

La nostalgie des origines: méthodologie et histoire des religions

Le sacré est un élément dans la structure de la conscience, et non un stade dans l'histoire de cette conscience. Un monde significatif est le résultat d'un processus dialectique qu'on peut appeler la manifestation du sacré. (…) En d'autre termes, être - ou plutôt devenir - un homme signifie être religieux. (…) La dialectique du sacré a précédé tout les mouvements dialectiques découvert ensuite par l’esprit… Les hiérophanies (2 faces = Sacré/Profane), c'est-à-dire les manifestations du sacré exprimées dans des symboles, des mythes, des êtres surnaturels, etc, sont appréhendées en tant que structures et constituent un langage préréflexif qui nécessite une herméneutique particulière (Eliade M. 1969 pp.10-11)

hiérophanie : présente dans toutes les religions, c’est la manifestation du divin, du sacré dans un objet.

Les non-dits de l'anthropologie

La connaissance est un processus fondé sur des mécanismes de répétition, on revient, encore et toujours, aux mêmes points mais a des moments différents après avoir bougé soi-même […] chaque avancée résulte d’un écart de posture, d’un remaniement dans l’énoncé des questionnements […] la pensée ne peut s’élaborer que dans un éternel retour. (Caratini, S. 2004 p.6)

Des principes éthiques pour une philosophie de l'accompagnement

Les logiques de raisonnement les plus usuelles des savoirs auxquelles nous croyons pour décrire notre monde, le "réel" et déduire la "vérité" (science expérimentale théorico-déductive) ou induire cette même "vérité" (science clinique empirico-inductif). Dans quel(s) courant(s) de pensée nous baignons-nous ?

  • Courant réaliste ou naturaliste > Le réel est un réel donné > "Cela est, un point c’est tout"
  • Courant pragmatiste > Le réel est un réel agi > "Nous devenons ce que nous faisons"
  • Courant empiriste > Le réel est un réel perçu > "Nous sommes limité à ce que nous percevons"
  • Courant constructiviste > Le réel est un réel construit > "Nous devenons ce que nous pensons"

Lien : Penser autrement notre monde.
Comprendre comment fonctionne la pensée, nos discours et sur quoi nous nous appuyons comme valeurs.

Propos actuels sur l'éducation

  • Ardoino présente une autre façon d’aborder la science, sous un regard dynamique complémentaire à la première, il évoque le fait que c’est une évolution de la pensée : “Le déplacement du regard scientifique vers la relation, sa dynamique, plus encore que sur ses termes, privilégié par la psychologie sociale, ponctue bien le passage d’une forme de pensée disjonctive et linéaire, aristotélicienne, à une autre, galiléenne, molaire, fonctionnelle et déjà systémique.” (Ardoino J. 1999 p.72)

La défaite de la pensée

Car la société ne naît pas de l’homme, aussi loin qu’on remonte dans l’histoire, c’est lui qui naît dans une société déjà donnée. Il est contraint, d’entrée de jeu, d’y insérer son action comme il loge sa parole et sa pensée à l’intérieur d’un langage qui s’est formé sans lui et qui échappe à son pouvoir. D’entrée de jeu : qu’il s’agisse, en effet, de sa nation ou de sa langue, l’homme entre dans un jeu dont il ne lui appartient pas de fixer, mais d’apprendre et de respecter les règles” (Finkielkraut, A. 1987, p. 23)

 

Les savants désormais, et non les idéologues déclarent que le contrat est une fiction, parce que hors de la société, il n’y a pas d’individus autonomes. (…) Naguères le droit divin faisait partie des innombrables fables dont la raison critique estimait devoir émanciper les hommes; avec l’apparition des sciences humaines, ce sont les idées philosophiques de contrat social, de droit naturel qui sont à leur tour rangées parmi les mythologies. (…) par un retournement ironique, la philosophie subit le sort humiliant qu’elle infligeait à la religion. (Finkielkraut, A. 1987, p. 37-38)

Penser n°1 : autrement notre monde

Nos structures et institutions sont le reflet de nous-même, de notre façon de penser. Elles ne sont pas les seuls responsables de leurs travers, nous le sommes tout autant. L'œuvre de Michel Foucault nous montre que nous le sommes par nos discours, nos valeurs légitimées et les effets de mode des courants de pensée (épistémê) auxquelles nous adhérons sans les remettre en question. Cet auteur nous propose de nous regarder dans le miroir et d’interpréter le social et nos structures institutionnelles à notre image.  C’est-à-dire, notre façon de penser notre propre monde et notre façon d'agir ou de s’abstenir d’agir par ambivalence de nos expériences contradictoires.

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Penser n°4 : Pensée clivée, organisation bloquée

Une pensée clivée a pour conséquence la stratification ou non changement des acteurs et des organisations dans une position monolithique stationnaire. Le clivage de la pensée provoque soit l’immobilisme ou la paralysie, soit l’affirmation de vérité, soit la recherche d’une solution ou de réponse comme placebo. Ce non-changement est verrouillé par les entraves d’apprentissage des acteurs. C’est une impossibilité, celle de connaître. La pensée se clive par stratégie de défense.

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