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Le bilan de l'intelligence

Commençons par l’examen de cette faculté qui est fondamentale et que l’on oppose à tort à l’intelligence, dont elle est, au contraire, la véritable puissance motrice; je veux parler de la sensibilité. Si la sensibilité de l’homme moderne se trouve fortement compromise par les conditions actuelles de sa vie, et si l’avenir semble promettre à cette sensibilité un traitement de plus en plus sévère, nous seront en droit de penser que l’intelligence souffrira profondément de l’altération de la sensibilité. (Valery, P. 1935 p. 25)

Enfants qui n'apprennent pas n°3 - Deux logiques d'apprentissage contradictoires [ Mythos / Logos ]

Est-ce l’enfant puis l’adulte qui est en situation de handicap et/ou est-ce son environnement qui n’est pas adapté ? S’ils n’apprennent pas ou plus les attendus comme il faudrait, c’est que quelque chose cloche puisque depuis notre naissance, nous sommes des êtres apprenants. Petit enfant, toutes nos perceptions câblent nos neurones de milles et unes connexions synaptiques qui plus tard se réduiront par spécialisation. Ces connexions sont tributaires de la qualité des liens externes, où ce qui se fait dehors entre l’enfant et son environnement par effet miroir élabore par écho son cerveau.

La mythologie grecque

Le mythe s'oppose au logos, comme la fantaisie à la raison, la parole qui raconte à celle qui démontre. Logos et mythos sont les deux moitiés du langage deux fonctions également fondamentales de la vie de l'esprit. Le logos, étant un raisonnement, entend convaincre ; il entraîne, chez l'auditeur, la nécessité de porter un jugement. Le logos est vrai, s'il est juste et conforme à la « logique » ; il est faux, s'il dissimule quelque rouerie secrète (un « sophisme »). Mais le « mythe » n'a d'autre fin que lui-même. On le croit ou non, selon son bon plaisir, par un acte de foi, si on le juge « beau » ou vraisemblable, ou simplement si l'on désire y croire. Le mythe se trouve ainsi attirer autour de lui toute la part de l'irrationnel dans la pensée humaine : il est, par sa nature même, apparenté à l'art, dans toutes ses créations. Et c'est là peut-être le caractère le plus saisissant du mythe grec : nous constatons qu'il s'est intégré à toutes les activités de l'esprit. Il n'est aucun domaine de l'hellénisme, aussi bien la plastique que la littérature, qui n'ait constamment recours à lui. Pour un Grec, le mythe ne connaît point de frontière. Il s'insinue partout. Il est aussi essentiel à sa pensée que l'air ou le soleil à sa vie même. (Grimal, P. 1953 p. 5 n3)

Les deux sujets de l'éducation

Dufour, D. R. (1996). Les deux sujets de l'éducation (p. pp. 29-44). Magazine.

 

Savoir narratif du Mythos & Savoir démonstratif du Logos

Je persiste à croire que l’évocation de la coupure mythos/logos n’a rien de la référence vaguement cuistre et forcément obsolète qu’on lui prête parfois, mais qu’elle est, au contraire, plus actuelle que jamais, susceptible comme telle de renouveler certaines problématiques (y compris sociologiques) en éducation. Ce sont deux formes de savoir… (Dufour. DR. 1996 pp. 29-44)

La conscience et l'univers

  • "Pour certain, seul les génies seraient capable d'acte créatif. Le génie ne requière pas d'être plus intelligent que les autres, "le génie c'est d'avoir suffisamment d'énergie et de passion pour mettre en cause des hypothèses admises depuis longtemps" (Bohm, D. Peat D. 1990 p.53)

Sciences de l’Education et Nouvelles Technologies

La difficulté étant de tresser deux visions du monde (Vial, 1997b, p.30) l’une relevant du paradigme mécaniciste (l’impact) et l’autre du paradigme holistique (l’émergence)." (Audran J. 2000 p. 5)

Comme le souligne Rabardel « Ce sont les processus d’utilisation qui doivent constituer un objet de recherche et non l’artefact lui-même. (Audran J. 2000 p. 7)

Propos actuels sur l'éducation

  • Ardoino présente une autre façon d’aborder la science, sous un regard dynamique complémentaire à la première, il évoque le fait que c’est une évolution de la pensée : “Le déplacement du regard scientifique vers la relation, sa dynamique, plus encore que sur ses termes, privilégié par la psychologie sociale, ponctue bien le passage d’une forme de pensée disjonctive et linéaire, aristotélicienne, à une autre, galiléenne, molaire, fonctionnelle et déjà systémique.” (Ardoino J. 1999 p.72)

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