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L'accession de l'enfant à la connaissance: compréhension et prise en charge des difficultés scolaires

Ainsi, cet immense champ dialogique qui permettrait à l’enfant d’aller de découvertes en découvertes au sein de l’objet mère et de lui-même, d’expériences en expériences, serait précisément épistémique. C’est alors […] que l’enfant parvient à débusquer et à cerner l’ambivalence maternelle à son endroit en même temps qu’il découvre sa propre haine de l’objet qui le frustre et contre lequel il nourrit des projets de destructivité. L’enfant va cependant constater là encore chemin faisant, que cette haine ne va pas l’anéantir en retour, et que la disponibilité maternelle est là pour l’en assurer.

L'amour et la haine: le besoin de réparation: étude psychanalytique

Une bonne relation avec nous-même est l’une des conditions pour témoigner aux autres amour, tolérance et sagesse. […] Si, au fond de notre inconscient, nous sommes devenus capables d’effacer dans une certaine mesure les griefs ressentis contre nos parents, nous pouvons alors être en paix avec nous-même et aimer les autres dans le vrai sens du mot. (Klein 1968 p.164)

Si au cours de notre développement le plus primitif nous avons été capables de transposer sur d’autres personnes et d’autres sources de satisfaction l’intérêt et l’amour que nous portions à notre mère, alors (et seulement alors) serons-nous plus tard capables de tirer un plaisir d’autres sources. (M. Klein 1968 p.163)

Journal en miettes

Je suis partagé entre l’amour de moi-même et l’amour de l’autre. C’est cela mon drame, c’est cela mon enfer. Incapable de renoncer à moi en faveur des autres, incapable de renoncer à l’autre en ma faveur. Je devrais me dire, je devrais être convaincu que ni les autres ni moi-même n’avons de l’importance. Aucune importance. J’ai beau me le dire, je ne puis supporter de frustrer les autres de l’amour que je leur dois. (Ionesco E. 1967, p.182)

Le nationalisme français: anthologie, 1871-1914

Ce qui distingue les nations n’est ni la race ni la langue. Les hommes sentent dans leur cœur qu’ils sont un même peuple lorsqu’ils ont une communauté d’idées, d’intérêts, d’affections, de souvenirs et d’espérances. Voilà ce qui fait la patrie […] la patrie, c’est ce qu’on aime. (Fustel de Coulange 1983 p.64)

Fustel de Coulange, cité dans Raoul Girardet (1983).  Le nationalisme français.  Seuil, Coll. Points

L'amour du narcissisme

la femme porte en elle, silencieusement déjà, dans la vie de son corps, la conciliation des oppositions, et change dans la révolte spirituelle et corporelle de l’érotique, l’éternellement imparfait en un événement éternel. L’homme, quant à lui, est voué au dualisme pulsionnel, à la division de ses buts, de son être, de ses idéaux, à sa séparation d’avec lui-même et le monde à jamais. Moteur même de sa création. […] La femme reçoit à l’intérieur, l’homme projette quelque chose de lui vers l’extérieur. […] L’homme se perd comme possesseur de lui-même […] il perd ce qu’il possède, il devient altruiste malgré lui. […] Cette générosité d’une certaine façon involontaire de l’abandon de soi le caractérisera…” (Andréa-Salomé L. 1980, p.39)

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