— Crises de panique

 


  • Problématique : ​​​Crises de panique & alcool
    • Volume et page : V1 pp. 391 à 402
    • Approches ericksoniennes : Dialectique — SystémiqueScénique — Hypnotique & Autohypnotique
    • Axes ericksoniens : Corps — Esprit — MémoireTemps
  • Travail & Scénario :
    • Contexte :
      • Un sujet ayant réussi dans les affaires vit des crises de panique pour aller à son bureau et en revenir ; de même lors d’autres trajets personnels. En entrant, il vérifie les diplômes de MHE (médecin + psychiatre) et son référencement dans différents annuaires spécialisés. Puis il lui livre sa problématique et ce qu’il a fait depuis 3 ans : psychanalyse et de médicaments. Il vit cela comme un échec puisque son cas a empirer et seul l'alcool l'aide dans ces moments de crises de panique. Son psychanalyste lui a déconseillé l’hypnose, mais le sujet après avoir consulté différent ouvrage pose le constat suivant : “l’hypnose ne peut pas être plus mauvaise que l’alcool”. Ainsi posé, le sujet décide de consulter MHE. 
    • Travail : le compte-rendu soporifique
      • Le sujet est un grand résistant, il mentalise tout, alors MHE décide d’écouter sa logorrhée verbale puis lui propose de lire son dernier article (Très lentement : soporifique) tout en fixant un objet sur le bureau. Le sujet déplace son regard sur ses mains et ses doigts qui commencent à bouger tout seul. Puis ses paupières se ferment d’elles-mêmes. MHE laisse ainsi s’installer l’hypnose et continue à lire. Lors de sa sortie spontanée de l’hypnose le sujet répète sa phrase du début (“l’hypnose ne peut pas être plus mauvaise que l’alcool.) et constate qu’une demi-heure s'est écoulé…
         
      • Les séances suivantes se déroulent d’une façon similaire, MHE laisse toujours l’inconscient de son sujet faire de lui-même sa propre quête, ses propres réponses. En trois séances non-directives menées ainsi, le sujet finit par découvrir de lui-même le nœud potentiel de sa problématique : “Je me demande si la raison de ces paniques ce n’est pas l’agacement de ma femme envers moi. Elle a toujours voulu que je voie les choses à sa manière, et ça m’a toujours mis en colère”. Pendant ses 3 ans de psychanalyse, jamais cette réponse n'a émergé.
         
    • Dialectique & Ambivalence : conflit psychique (amour/haine)
      • Le sujet, inconsciemment, est pris dans un dilemme ou ambivalence entre aimer et/ou haïr sa femme. Il se rend compte que c’est le fait de ne pas s’opposer lui-même à sa femme (par amour) qui provoque cette négation de soi dans la relation. Au travail, nous avons l’homme conquérant, autonome, volontaire et à la maison nous aurions le mari soumis. Ainsi, le sujet appris de lui-même à dire non, ou encore à exprimer ses préférences sans plus se soumettre (assertivité). Ses crises de paniques sont ainsi devenues secondaires et épisodiques.
  • Remarque MHE : 
    • Ne jamais imposer un “script” tout fait, mais toujours partir du sujet et faire confiance aux capacités de l’inconscient de dialoguer avec le conscient afin de laisser émerger la solution du sujet lui-même.