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Triade stoïcienne :
- Notre responsabilité serait avant tout morale, autrement dit sur quelles valeurs nos actions et réactions reposent. La paix de l'âme, et son corollaire du bonheur, serait notre capacité d'une part à trouver les valeurs synchrones à celle de la Vie ou de la Nature avec sa Raison universelle (le Dieu du panthéisme) et d'autre part à notre capacité à estimer les situations et les personnes pour agir (descriptif) et non à juger celles-ci (interprétatif).
- Les trois disciplines, celle de la limitation de nos désirs (futur > projection), celle de nos impulsions et de nos (ré) actions du à nos émotions (passé mémoire du corps) avec la discipline de l'assentiment ou approbation (présent) permettent toutes trois de garder ce recul dans un ici et maintenant élaboratif avec deux faces…
- "Ce qui dépend de nous" : notre intellect, notre façon de penser, de représenter et ainsi d'évaluer entre ( Estimer / Juger )
- "Ce qui ne dépend pas de nous" : les événements extérieurs et les impulsions actives du corps (réactions aux émotions)
- Notre responsabilité serait avant tout morale, autrement dit sur quelles valeurs nos actions et réactions reposent. La paix de l'âme, et son corollaire du bonheur, serait notre capacité d'une part à trouver les valeurs synchrones à celle de la Vie ou de la Nature avec sa Raison universelle (le Dieu du panthéisme) et d'autre part à notre capacité à estimer les situations et les personnes pour agir (descriptif) et non à juger celles-ci (interprétatif).
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Triade actualisé :
- A cette époque lointaine, pour les philosophes stoïciens, l'idée était d'élever le Moi et ainsi de synchroniser l'esprit (intellect) à l'âme (souffle de Vie), le corps étant juste un lieu d'émergence. Dans notre époque contemporain de la jouissance et des plaisirs tant corporelles qu'intellectuelles, la triade (corps - esprit - âme) se concoit bien autrement : "dans un 1er temps je suis ce corps sensations (le verbe) et dans un 2e temps je m'identifie à mon esprit (le sujet témoin narcissique) qui vient faire ses gammes"... et bien souvent cela s'arrête là. Mais où est passé l'âme ou notre Psyché ?
- Ce qui dépendrait de nous, telle l'approche stoïcienne, serait ainsi modifié : d'un côté à notre esprit (représentations et sentiments) et de l'autre à notre corps (émotions et sensations). L'un est projectif de nos désirs (futur) et l'autre est conservateur de nos mémoires émotionelles (passé). Ainsi, ils aliénent et entravent l'instant présent de la joie, de la simplicité d'être ou encore de la jouissance à la puissance d'être de l'ÊTRE (Robert Misrahi). Cette approche contemporaine du temps psychique entre passé et futur ne serait qu'une mémoire figée en quête de sa libération. Cette mémoire fait le culte narcissique de l'esprit et du corps.
- Ainsi, cette mémoire cultivée réfute l'approche stoïcienne de la Grèce antique. Elle est à son opposé, puisque pour les stoïciens, tout comme l'eau d'une rivière, l'esprit est libre, souple et fluide, toujours en mouvement continu synchrone à la Vie et sa Raison universelle. Ces philosophes stoïciens de la Grèce antique abolisaient ainsi le temps pour se libérer de ses entraves et aliénations. Alors qu'actuellement, nous allons nous faire conseiller ou soigner de nos "mal-à-dit" psychiques de cette "âme troublée et perdue ou en errance de sa propre réalité".
- A cette époque lointaine, pour les philosophes stoïciens, l'idée était d'élever le Moi et ainsi de synchroniser l'esprit (intellect) à l'âme (souffle de Vie), le corps étant juste un lieu d'émergence. Dans notre époque contemporain de la jouissance et des plaisirs tant corporelles qu'intellectuelles, la triade (corps - esprit - âme) se concoit bien autrement : "dans un 1er temps je suis ce corps sensations (le verbe) et dans un 2e temps je m'identifie à mon esprit (le sujet témoin narcissique) qui vient faire ses gammes"... et bien souvent cela s'arrête là. Mais où est passé l'âme ou notre Psyché ?
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