La grossesse et l’accouchement sont un état favorisant la levée des amnésies post-traumatiques tant pour la mère que pour le père. À ce moment charnière de la vie d’une femme et d’un couple ce serait une des raisons expliquant les “folies maternelles” et la recrudescence de la violence conjugale. Après une longue période d’amnésie (10-12 ans), un voile sur des agressions de la prime enfance se lèverait. La grossesse, l’accouchement et devenir mère seraient des déclencheurs des mémoires corporelles d’une conscience bâillonnée.
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Dans le premier volet des “folies maternelles : 3 approches différentes”, nous avons appréhendé celles-ci suivant trois angles de savoir : la psychiatrie, la thérapie et la maternologie. Ici, dans cet article nous allons développer l'amnésie dissociative et la dépersonnalisation dissociative du sujet de la psychiatrie, de la psychologie et des neurosciences, ce concept étant le grand absent de la théorie psychanalytique. Avec cette conception de l’amnésie du sujet et de la dissociation du Moi dus aux faits traumatiques, ils développent les idées d'États de Stress Post-Traumatisme (ESPT) et de la fragmentation de l'identité du sujet.
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Inspiré par : Santé mentale n° 176 - Dossier : le traumatisme du viol et d'autres ouvrages en bibliographie
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Photo de tête d'article : Dorothea Lange, Mère migrante 1936.
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