La source de la violence, qu’elle soit destructrice contre soi-même (addictions) ou qu’elle soit agressive vers les autres, pour Alice Miller, cette violence trouverait son origine dans notre prime enfance où nos affects seraient muselés, étranglés, interdits et voire même forclos (affect sans représentation). Nous aurions deux cheminements possibles. Ces cheminements dépendraient de l’oreille qui nous écoute, nous autorise, nous accompagne dans cette transformation des énergies psychiques socialement recevables. Ainsi, d'un côté nous pouvons refouler nos affects interdits dans l’inconscient sans en débattre et ultérieurement (retour du refoulé) soit nous culpabilisons (victime) ou soit nous l’exprimons (agresseur) sans savoir réellement pourquoi. Et d'un autre côté, nous pouvons aussi sublimer nos affects et les transformer par nos actes conscients (œuvre).
- Inspiré des ouvrages :
- Alice Miller (1996). Le drame de l’enfant doué. PUF et (1980). C’est pour ton bien. Flammarion
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