— Apprentissage

 


  • Problématique générale : Apprentissage​​​ & Cadres de références + Points de vue
    • Volume et page : V1 pp. 159 à 160
    • Approches ericksoniennes : DialectiqueSystémiqueScénique — Hypnotique & Autohypnotique
    • Axes ericksoniens : Corps — Esprit — Mémoire — Temps
  • Travail & Scénario : Sortir de ses cadres de références et points de vue (savoirs, croyances, etc.)
    • Poser la problématique clairement et son désir
    • Entrer en (auto) hypnose ou lâcher-prise du Cs qui lui tourne en rond dans ses cadres de références & Points de vue
    • Laisser l'ICs œuvrer dans d'autres cadres de références & Points de vue
    • Enrichir le Cs des voies ouvertes : "Eurêka… pourquoi je n'y avais pas pensé…"
  • Remarque MHE & Rossi : 
    • "Par l'auto-hypnose nous essayons d'apprendre à être plus souples dans notre manière de fonctionner. Nous ne souhaitons pas nous limiter à une seule Orientation Générale à la Réalité (Shor, 1959)… La transe nous aide à dépotentialiser nos vieux programmes et nous donne l'occasion d'apprendre des choses nouvelles. (…) Par exemple, la seule raison qui nous empêche de développer une anesthésie, c'est que ne savons pas comment abandonner notre orientation générale habituelle à la réalité, orientation qui souligne l'importance de la douleur et lui donne la primauté au niveau de la conscience."

 


  • Problématique : jeune fille de 9 ans qui s'isole et ne fait plus rien à l'école
    • Volume et page : V1 pp. 254 à 256
    • Approches ericksoniennes : DialectiqueSystémique — Scénique — Hypnotique & Autohypnotique
    • Axes ericksoniens : Corps — Esprit — MémoireTemps
  • Travail & Scénario : Défis successifs
    • Défis successifs d'après des jeux existant à l'école et au domicile de l'enfant
      • Défi 1 : savoir jouer aux osselets
      • Défi 2 : m'apprendre le patin à roulettes
      • Défi 3 : m'apprendre à sauter à la corde
      • Défi 4 : compétition à vélo
    • Une fois ces 4 défis successifs relevés par la petite fille face à Erickson, la petite fille se dit : "Je peux tout faire"
    • Malgré la suspicion des parents de les voir jouer, l'enfant améliora sa capacité d'apprentissage et ses relations avec les autres.
  • Remarque MHE & Rossi : 
    • l'image de soi et la confiance en soi dépendent de notre capacité d'agir et le retour sur ces actions. Via le défi et la compétition, l'auteur à su remettre en route chez cette petite fille le désir d'apprendre qui n'est qu'un défi sur soi-même.

 


  • Problématique : Femme de 60 ans désirant apprendre à lire et écrire mais en échec
    • Volume et page : V1 pp. 249 à 254
    • Approches ericksoniennes : DialectiqueSystémique — Scénique — Hypnotique & Autohypnotique
    • Axes ericksoniens : Corps — Esprit — Mémoire — Temps
  • Travail & Scénario : Désinhibition d'un ancrage passé dû à des injonctions parentales
    • Contexte : Une femme d'une soixantaine d'années et qui avait grandi dans un milieu rural n'avait jamais pu aller à l'école parce que ses parents n'étaient pas partisans de l'instruction pour les femmes. Elle n'était pas dénué d'intelligence, mais malgré son désir de pouvoir lire et écrire rien ne lui permettait d'y arriver. Durant une période de sa vie, elle a hébergé des instituteurs du village et elle aurait demander en échange d'apprendre à lire et à écrire. Chaque fois cela se soldait par un échec où est elle restait planter là, le regard enfiévré, préoccupé, faisons tous ces efforts pour essayer de trouver un sens aux absurdité que tous les instituteurs semblaient lui raconter. Ils ont tout essayer sans succès. Comme elle est vraiment intelligente, ils n'arrivaient pas à croire qu'elle ne puisse pas apprendre facilement. L'interdiction parentale restait fortement active.

    • Travail : En alternant le travail sous hypnose puis sans hypnose, sans jamais utilisé les mots "apprendre, lire, écrire", etc. Ericsson lui demanda de tenir un crayon au-dessus d'une feuille et par méthode métaphorique lui fit dessiner des traits droits, obliques, incurvés, comme le toit d'une maison comme l'entrée d'une porte, comme l'arrondi d'un porche, etc. Grâce aux manœuvres judicieuses d'Erickson, elle peut obtenir, par différentes combinaisons, toutes les lettres de l'alphabet en majuscules et certaines lettres en minuscules. Ensuite il l'amena à reconnaître les lettres en les identifiants dans un livre par leurs ressemblances avec ses propres constructions.  Le travail suivant était de l'amener à construire des lettres, construire des mots, et nommer, et non pas à lire chaque nouvelle construction. Il ne parla jamais de lire ou bien décrire. Il utilisa toujours des circonvolution détournées : "Prenez certaines de ces lignes droites et courbes et construisez moi une autre lettre. Maintenant construisez moi quelques lettres à côté les unes des autres et nommez le mot."

  • Remarque MHE & Rossi : 
    • L'injonction parentale restait très active à ces 60 ans malgré son désir d'apprendre à lire et écrire. Sans utiliser les mots "interdits", par ruse, Ericksonne contourne le problème par l'usage de la réalité de la cliente utilisé en métaphore : tracer cela = début d'une lettre.