Âmes troublées : Ataraxie sans Atarax

Ames troublées : Ataraxie sans Atarax
Âmes troublées : Ataraxie sans Atarax... Mais où va le monde !

En Grèce antique, ce mot d’ataraxie correspond à un processus de maturation de la psyché (idem psychanalyse) aboutissant à “la paix de l’âme“. Les philosophes de cette époque lointaine des siècles avant et juste après J.-C. n’étaient pas uniquement dans la recherche du bonheur, mais bien dans cette quête de “la paix de l’âme“. Dans la vision de la Grèce antique, l’âme serait le principe actif ou souffle qui meut le corps et l’esprit. Hildegarde de Bingen formule que “Le corps est le chantier de l’âme où l’esprit vient faire ses gammes”. Quant à l’Atarax, ce dernier est un médicament anxiolytique (tranquillisant) et un antiallergique permettant justement, chimiquement de trouver momentanément la paix de l’âme troublée d’où son nom.

  • Deux possibilités s’ouvrent à nous si nous n’arrivons pas à nous conformer ou à atteindre les objectifs de valeur leurrant du XXIe siècle comme l’argent, la notoriété, l’excellence, l’objectivisme totalitaire, le pouvoir, l’emprise, la jouissance, le sexe addictif, etc. qui sont des référentiels de valeurs bien souvent narcissique d’un siècle malade de ses fondamentaux.
    • La première solution ou possibilité serait de prendre des cachets d’Atarax à vie.
    • La seconde voie serait d’entrer dans cette démarche pratique et pragmatique de la philosophie de la Grèce antique de l’ataraxie.
  • Il y a plus de vingt siècles, pré-psychanalystes antiques, ces philosophes de la Grèce antique ont élaboré des pensées en acte sur cette paix de l’âme. Alors pourquoi ne pas réinterpréter leur travail pour l’actualiser à notre époque "des âmes troublées, perdues ou en errances de leur propre réalité".

 


  • D’après les références bibliographiques de Pierre Hadot sur la philosophie comme manière de vivre et bien plus cf. les notes à la fin