Énoncé ce que l'on désire en toute Cs : "ne plus sentir cette douleur-là à cet endroit",
Se laisser porter par l'(auto)-hypnose
l'ICs fait ce qu'il doit faire pour créer une analgésie de cet endroit
L'oublie par un phénomène de transe segmentaire de la partie du corps douloureux
Remarque de MHE :
La souffrance est un amplificateur psychique de la douleur : "Tant que vous êtes obsédé (souffrance) par l'idée de la douleur, elle va rester là. Vous devez dissocier votre esprit Cs des associations liées à la douleur."
Axes ericksoniens : Corps — Esprit — Mémoire — Temps
Travail & Scénario : Processus de réappropriation - Changement des cadres de référence - Auto prise en main
Contexte :
Sujet résistant faisant une confiance immodéré dans les diagnostics médicaux.
Travail :
Sous hypnose, le sujet se rend compte qu’il reprend de la mobilité sans ressentir de douleur. Sous hypnose, les idées et le désir influent sur la motricité et la sensorialité du sujet. Petit à petit le sujet se rend compte aussi de l’impact des injonctions des experts et de leurs maladies iatrogènes ou effets secondaires. On parle d'effets iatrogènes lorsque que le traitement déclenche de nouveaux symptômes, distincts de ceux qu'il est censé soigner. Ces maladies iatrogènes sont provoquées par les médecins, par leurs traitements et leurs actes médicaux. Le sujet prenant une distance à ce qui se dit et se pronostic, il garde ainsi une autonomie lorsque le scepticisme sur l’hypnose est courant. C’est un travail sur les idées reçues comme cadre de référence irrévocable.
Remarque MHE :
“Tout est fait pour orienter l'attention du sujet vers ses propres processus interne, vers ses propres sensations corporelles, ses souvenirs, ses émotions, ses pensées, ses sentiments, ses idées, ses apprentissages passés, ses expériences passées et les circonstances passé, et pour faire apparaître aussi les conditionnements, les conceptions et les idées actuelles.” (p. 414)
“La technique utilisée consiste pour l'essentiel à attirer et à fixer strictement l'attention des sujets et ensuite à leur laisser interpréter et comprendre les propos de l'auteur d'une manière qui conviennent à leurs propres modes de pensée et de compréhension.” (p. 415)
“Pour résumer, dans l'utilisation thérapeutique de l'hypnose, on commence par accepter les besoins des patients tels qu'ils les présentent eux-mêmes ; et ensuite, en respectant et en utilisant de manière convenable leur façon de présenter leurs problèmes, on oriente leur attention vers leurs propres processus internes de fonctionnement mental. On y parvient par des remarques paraissant banales, mais dont le sérieux et la sincérité sont évidents, et qui sont destinés à donner une explication pour seul objectif de stimuler un large éventail de schéma de fonctionnement psychologique propre au patient, afin qu'il règle leur problème en utilisant les apprentissages qu'ils ont déjà acquis, où ce qu'ils vont développer en continuant à progresser.” (p. 416)
