Notre hypothèse : L’enfant ou l’adulte quand ils partent en vrille (effet), ce serait leur capacité d’évaluer qui serait inopérante (cause). Autrement dit, lorsque la capacité d’évaluer fait défaut cela impacte et influe la capacité de réguler les actions.
C1 - Sommes-nous (Sujet-acteur / Sujet-agent) ?
- La grande nuance avec les dispositifs d’évaluation par le contrôle (mesure & gestion) des procédures, c’est que “l’évaluation située met la personne, le sujet au premier plan” de son agir. Et ainsi l’auteur écrit : “Évaluer pour l’intelligibilité dans l’évaluation située c’est faire l’examen critique de l’activité, questionner les projets, travailler à l’appropriation des attitudes professionnelles pour l’émancipation, la professionnalisation des sujets au travail. Évaluer, c’est étudier de la variabilité des critères en acte que se donne le professionnel, selon les situations. La valeur est plurielle et en débat dans l’activité.” (Vial M. 2012)
- Nous relevons cette idée clé de la variabilité des critères conditionnant l’agir et leurs mises en débat. Lorsque nous devons agir, va-t-on gober les critères de valeur tout de Go, ou va-t-on les soupeser… les évaluer ? Pour témoigner de cela, une pédopsychiatre a donné dernièrement sa démission suite aux 11 vaccins imposés par l’état aux enfants. En questionnant les critères de valeur de cette démarche devenue obligatoire, cette professionnelle de la petite enfance a fait son choix d’orientation, ce sont ses valeurs et son éthique* professionnelle du travail qui était questionnés et en jeu. Son agir et ses actes dépendent de cela.
- Nous pouvons oser la conclusion que l’évaluation située est la capacité des acteurs en situation d’agir de se poser des questions concernant les critères de valeurs qui régissent leurs actions, ou leurs éthique* en quelque sorte comme sujet-acteur. À défaut d’éthique*, celle-ci sera substituée par des normes prescriptives (écart de la mesure) et/ou un engagement comme la déontologie (écart au contrat) des deux évaluations du contrôle. Dans ce cas, “exist” l’évaluation située, “exist” la capacité du médecin à improviser suivant l’urgence si les protocoles et les normes règnent en maître. Le professionnel sujet-acteur redevient un sujet-agent.
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*Éthique : science des principes de valeur référées (critères) et des instances conditionnant la régulation des actions.
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- Nous pouvons oser la conclusion que l’évaluation située est la capacité des acteurs en situation d’agir de se poser des questions concernant les critères de valeurs qui régissent leurs actions, ou leurs éthique* en quelque sorte comme sujet-acteur. À défaut d’éthique*, celle-ci sera substituée par des normes prescriptives (écart de la mesure) et/ou un engagement comme la déontologie (écart au contrat) des deux évaluations du contrôle. Dans ce cas, “exist” l’évaluation située, “exist” la capacité du médecin à improviser suivant l’urgence si les protocoles et les normes règnent en maître. Le professionnel sujet-acteur redevient un sujet-agent.
- Nous relevons cette idée clé de la variabilité des critères conditionnant l’agir et leurs mises en débat. Lorsque nous devons agir, va-t-on gober les critères de valeur tout de Go, ou va-t-on les soupeser… les évaluer ? Pour témoigner de cela, une pédopsychiatre a donné dernièrement sa démission suite aux 11 vaccins imposés par l’état aux enfants. En questionnant les critères de valeur de cette démarche devenue obligatoire, cette professionnelle de la petite enfance a fait son choix d’orientation, ce sont ses valeurs et son éthique* professionnelle du travail qui était questionnés et en jeu. Son agir et ses actes dépendent de cela.
C2 - Définition de l’évaluation située par son auteur
- Michel Vial définit l’évaluation située comme un “dispositif d’évaluation pensée comme problématisation des situations dans la dialectique et l’herméneutique” (Vial M. 2012). Si nous traduisons ces termes universitaires, cela veut dire en trois temps : avons-nous le pouvoir de nous questionner, de discerner et d’interpréter :
- Qu’est-ce qui nous préoccupe et nous pose questionnement ? = > Problématique
- Comment allons-nous penser et discerner pour répondre ? = > Dialectique du débat sur les valeurs
- Quelle interprétation et orientation pouvons-nous poser ? = > Herméneutique
C3 - Pour résumer
- Nous avons montré l’importance de développer la capacité d’évaluer en situation des acteurs : leur capacité à faire des choix dans l’agir. Nous avons présenté les trois axes principaux des dispositifs d’évaluation : celui de l’évaluation du contrôle par la mesure d’un écart à une norme, celui de l’évaluation du contrôle par la gestion d’un écart à un contrat d’engagement mutuel et celui de l’évaluation située qui questionne les critères de valeurs. Nous avons présenté les deux finalités régulatrices des dispositifs d’évaluation du “rendre compte” et celui du “rendre intelligible”. Seule, cette dernière permet aux acteurs de développer leur capacité évaluatrice et d’auto-régulation dynamique.
Afin d’éviter que quelque chose déraille ou aille de travers, si nous voulions stimuler ou re-développer cette capacité d’évaluation en acte et en situation de tous les acteurs de la scène, quel dispositif faudrait-il mettre en place ? Celui qui éviterait la sclérose des acteurs, puisque depuis notre petit enfance ce processus est primaire et fondateur.
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Petit lexique
• Problématique : questionnement du sujet ou question vive qui le préoccupe en quête de réponse et non de solution
• Dialectique : la pensée dialectique met en tension les contraires, pensée de la science par excellence depuis Anaximandre de Millet et Héraclide
• Herméneutique : science de l’interprétation des signes, des textes, etc.
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