F1 - Être compétent
- Les compétences et les savoirs concomitants sont incarnés par des hommes. Être compétent, c'est avant tout cultiver :
- d'une part les capacités d'Agilité en acte (Projectif - Proactif - Réactif)
- d'autre part les capacités d'Alignement sur des valeurs partagées (Projet de visée collective)
F2 - Fantasme du savoir désincarné
l’idée que le savoir pourrait être “spéculatif” et que donc, la formation ne serait que de la distribution de savoirs à intérioriser pour les appliquer tels quels. Or on sait aujourd’hui que le savoir est nécessaire, pas seulement pour faire quelque chose mais pour se donner des repères dans l’agir, pour penser en situation et inventer des cheminements. *
F3 - Fantasme de la compétence comme gestes mécaniques
L’autre fantasme auquel on ne peut plus avoir recours est que le travail ne serait que du “machinal” que l’on ferait sans y penser (des routines automatisées). On sait aujourd’hui que travailler, c’est mettre en actes des compétences, c’est-à-dire faire, dire, penser, ressentir. Il est important de ne pas réduire la compétence à une action finalisée, opérationnelle, pour fabriquer des produits, dans une vision fonctionnaliste. L’agir est plus large : les errances et les détours y sont signifiants avant d’être seulement productifs ou non. *
F4 - Auto évaluation située du praticien réflexif
L’évaluation devient cette acuité particulière que doit posséder le professionnel à cette signifiance. *
* cf. le vocabulaire RH en ligne de Michel Vial
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