B - Neurones reliés : les synapses

Contrairement au point de vue restrictif des “lois naturelles de l’enfant” qui est purement naturaliste et pragmatique neuroscientifique, nous complétons ce dernier avec le point de vue constructiviste de Malson* : “C’est une idée désormais conquise que l’homme n’a point de nature, mais qu’il a, ou plutôt qu’il est une histoire.”

 

B1 - Histoire de neurones (objets) et de synapses (liens)

  • Entre l’espace intra-utérin et les deux ans nous avons 1 milliard de connexions. Puis après notre deuxième année, nous nous spécialisons et nous nous limitons au tiers de nos capacités de connexion. Les connexions non utilisées retournent à l’oublie quand les connexions exploitées deviennent les autoroutes de la pensée du sujet en expérience d’être. C’est tout une histoire de balayage dans sa propre maison cérébrale suivant ce qui est nécessaire pour exister, le reste aux oubliettes (de l’inconscient).

 

B2 - Histoire d’être

  • L’histoire du petit d’homme qui devient enfant puis adolescent et adulte est aussi une mémoire et un récit sur soi. Bien sûr, cette histoire dépend directement des capacités cognitives du sujet en élaboration psychique, de sa capacité à relier via les synapses ses neurones. Cela nous pouvons l’entendre. Ce qui est oublié dans cette narration purement naturaliste et pragmatique c’est justement ce qui élabore les liens, notre capacité à rêver, à imaginer puis à nous symboliser (Représentation/Affect) comme individu et à recréer des connexions. La symbolisation s’entend ici comme processus de substitution par des mots le dit réel.
B - Neurones reliés : les synapses

B3 - Limites

Décrire le sujet en devenir a ses connexions synaptiques, stimulées par des relations ou l’affect est présent, nous paraît restrictif. Sommes-nous uniquement ce corps en devenir dû aux qualités des relations ? Nous sommes tout autant le corps que nous avons que l’histoire que nous nous racontons et auquel nous adhérons. Le lien entre (Corps/Psyché) est réalisé par notre pensée via sa capacité de rêverie, d'imagination puis de symbolisation (Esprit) comme substitution du réel absent (Manque de Lacan). Comment pensons-nous ? Relions la tridimensionnalité de l'être (Corps/Psyché/Esprit).