G1 - La trilogie de l’accompagnement (PDH)
- Pour le soigné la trilogie (Problématique - Dialectique - Herméneutique) devient ainsi active. Aidé par l’équipe, il peut comprendre l’enjeu de sa maladie (problématiser), se confronter aux choix qui se proposent à lui (dialectiser) et interpréter pour choisir et s’orienter dans son agir (herméneutiser). Le faîte de mettre en mouvement cette trilogie de l’accompagnement et ne plus subir l’autre trilogie du guidage (Problème - Diagnostique - Prescription), permet au soigné de prendre en main sa vie et ainsi de faire évoluer sa psyché et ses symptômes.
G2 - Au croisement de trois savoirs : l’homme tridimensionnel
- Nous sommes dans une approche à trois visages ou multiréférentielle et transversale. Nous sommes au croisement entre les métiers du soin du mieux-être, les sciences de l’éducation du bien-être et la psychanalyse de l’être. L'homme tridimensionnel [ Corps - Esprit - Psyché (âme) ] se retrouvent réunis et non plus découpé ou disséqué par des guerres de chapelles stériles. L’ETP est un pari humaniste avant d'être un pari économique.
G3 - ETP entre visée ( Humaniste / Économiste )
- L’ETP est-elle une nouvelle norme de la santé publique ? Le motif visible est d’une portée humaniste, mais ne nous cachons pas le mobile institutionnel. Il est d’une portée surtout économique. Comment éviter les surcoûts actuels dus à la rechute des soignés ignorants ou déniant les traitements de leur maladie. Le désir-mobile de l’institution n’est pas similaire aux désirs-motifs des équipes soignantes. Ainsi se pose la question qui pense en place de qui ? L’institution, les médecins, les soignants et les éducateurs quand et comment cesseront-ils de penser à la place des soignés. Affaire aussi à suivre… Dialogue
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