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Souffrance

Souffrance, sens et croyance

Il s'agit d'interprétation, leur justesse (on ne peut parler de vérité ni d'exactitude) s'évalue à l'aune de leur réception. (…) Ce n'est pas l'objectivité des faits qui est l'essentiel en sciences humaines cliniques, mais les processus par lesquels les sujets donnent signification (ou hier achoppent), à ce qu'ils tiennent pour des faits, que ceux-ci soient effectivement observables ou vérifiables ou qu'ils relèvent de représentation. (Barus – Michel, 2004, p. 8) dans (Giust-Desprairies F. 2013 p 33)

Manuel d'Education Thérapeutique du Patient: Modèles, Méthodes, Pratiques

… avec la diminution du pouvoir d’agir, ressentie comme une diminution de l’effort pour exister, commence pour Ricœur le règne de la souffrance (…). Le pâtir et le souffrir témoignent d’une impuissance à dire ou à faire, avec le risque d’une perte de pouvoir sur le monde, à la merci d’autrui jusqu’à devenir sa victime. C’est bien dans la gestion de cette contradiction (dialectique entre responsabilité et fragilité) que la relation éducative en santé prend sens… (Revillot, J.M. 2010, pp. 177 & 179)

On ne peut pas parler de l’homme agissant sans désigner d’un même souffle l’homme souffrant. (…) Les liens entre l’agir et le souffrir, l’agir et le pâtir ont une influence sur la relation entre les personnes (…) En effet, avec la diminution de l’effort pour exister, commence pour Ricœur le règne de la souffrance. (Revillot JM. 2006 p. 177)

Il n’y a pas d’éducation sans intention de faire exister de l’imprévisible, du non imagé, ce qu’Aristote a identifié avec les concepts de praxis et poïesis. L’éducation est praxis, c’est-à-dire capacité pour l’éducateur de faire advenir autrui comme différent, ce faisant, de le transformer et de se transformer. L’éducation n’est pas poïesis, à savoir capacité de fabriquer autrui selon un modèle prédéterminé, ce qui permettrait à l’éducateur d’être semblable au terme de l’éducation. il site : "l’éducation est création et non façonnage" (Dewelay (2001). (Revillot J-M.. 2006 p 184)

La relation éducative en santé: processus d'altérité entre le soignant et le patient hospitalisé

… avec la diminution du pouvoir d’agir, ressentie comme une diminution de l’effort pour exister, commence pour Ricœur le règne de la souffrance (…). Le pâtir et le souffrir témoignent d’une impuissance à dire ou à faire, avec le risque d’une perte de pouvoir sur le monde, à la merci d’autrui jusqu’à devenir sa victime. C’est bien dans la gestion de cette contradiction (dialectique entre responsabilité et fragilité) que la relation éducative en santé prend sens…" (Revillot, J.M. 2010, pp. 177 & 179)

On ne peut pas parler de l’homme agissant sans désigner d’un même souffle l’homme souffrant. (…) Les liens entre l’agir et le souffrir, l’agir et le pâtir ont une influence sur la relation entre les personnes (…) En effet, avec la diminution de l’effort pour exister, commence pour Ricœur le règne de la souffrance » (Revillot JM. 2006 p. 177)

Il n’y a pas d’éducation sans intention de faire exister de l’imprévisible, du non imagé, ce qu’Aristote a identifié avec les concepts de praxis et poïesis. L’éducation est praxis, c’est-à-dire capacité pour l’éducateur de faire advenir autrui comme différent, ce faisant, de le transformer et de se transformer. L’éducation n’est pas poïesis, à savoir capacité de fabriquer autrui selon un modèle prédéterminé, ce qui permettrait à l’éducateur d’être semblable au terme de l’éducation. » il site : « l’éducation est création et non façonnage (Dewelay (2001). (Revillot J-M.. 2006 p 184)

Pour une visée éthique du métier de cadre de santé

… avec la diminution du pouvoir d’agir, ressentie comme une diminution de l’effort pour exister, commence pour Ricœur le règne de la souffrance (…). Le pâtir et le souffrir témoignent d’une impuissance à dire ou à faire, avec le risque d’une perte de pouvoir sur le monde, à la merci d’autrui jusqu’à devenir sa victime. C’est bien dans la gestion de cette contradiction (dialectique entre responsabilité et fragilité) que la relation éducative en santé prend sens…" (Revillot, J.M. 2010, pp. 177 & 179)

On ne peut pas parler de l’homme agissant sans désigner d’un même souffle l’homme souffrant. (…) Les liens entre l’agir et le souffrir, l’agir et le pâtir ont une influence sur la relation entre les personnes (…) En effet, avec la diminution de l’effort pour exister, commence pour Ricœur le règne de la souffrance » (Revillot JM. 2006 p. 177)

Il n’y a pas d’éducation sans intention de faire exister de l’imprévisible, du non imagé, ce qu’Aristote a identifié avec les concepts de praxis et poïesis. L’éducation est praxis, c’est-à-dire capacité pour l’éducateur de faire advenir autrui comme différent, ce faisant, de le transformer et de se transformer. L’éducation n’est pas poïesis, à savoir capacité de fabriquer autrui selon un modèle prédéterminé, ce qui permettrait à l’éducateur d’être semblable au terme de l’éducation. » il site : « l’éducation est création et non façonnage (Dewelay (2001). (Revillot J-M.. 2006 p 184)

Soins palliatifs : Questions pour la psychanalyse

Le passage de la douleur organique à la douleur psychique correspond à la transformation de l’investissement narcissique centré sur une lésion corporelle en un investissement d’objet de désir centré sur sa représentation. (Renault M. 2002 p. 21)

Dans tous les cas le travail du deuil absorbe le Moi. (…) cette souffrance s’apaise après un certain laps de temps, et la libido peut s’orienter vers de nouvelle préoccupation. (Renault M. 2002 p. 27)

Le travail du deuil va porter sur ces représentations, souvenirs, attentes, regrets, espoirs qui vivent toujours en mémoire. Il s’agit dit Freud de “désexualiser” ces évocations. (…) il faudra que s’établisse un “compromis” entre l’oubli et une représentation trop chargée d’émotion. (Renault M. 2002 p. 27)

La recherche clinique en sciences sociales

Les théories de référence enferment dans un univers conceptuel dans lequel la pensée se sent bien, elle correspond à ce qu’on croit comprendre, à ce qu’on voulait ou voudrait dire. Les citations d’auteurs parlent à votre place, servent de garantie que l’on est bien dans le troupeau des savants. (Barrus-Michel J. 2013 p.131)

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