C1 - Sortir d’une conduite d’échec victimaire
- Le symptôme est toujours une demande à élucider, même dans la conduite ou névrose d’échec. Celui qui réalise l’œuvre en thérapie sera le patient, client ou l’analysant accompagné par professionnel des métiers de l’humain. Le sujet reprendra pied après avoir sombré et sondé le fond de sa problématique. La bienveillance tant prôner laissera l’accompagné trébucher sur ses entraves. Il se confrontera à ses stratégies de déni, de clivage et de projections sur l’autre de ses conduites (mécanismes de défenses archaïques de la prime enfance et du deuil). Après des phases de tristesse et de négociation, ensuite, il remontera la pente en comprenant les jeux et enjeux, et en prenant lui-même conscience de ses conduites délétères : s'assumer.
C2 - L’échec thérapeutique : humilité du thérapeute
- Bien sûr, pour les accompagnants, l’échec de la thérapie est omnipotent : abandon du traitement et de la cure. L’ETP ou Éducation Thérapeutique du Patient n’est pas à la porter de tous dus aux bénéfices secondaires que le sujet retire de ses addictions. Les thérapeutes, assumant l’échec de leur accompagnement, ont eux aussi à appréhender et faire le deuil de leur toute-puissance. La vie n’est pas qu’une réussite consignée à résidence par une société conditionnée par des savoirs, des protocoles, des résultats immédiats et rapides tout cela dans une seul visée : l'excellence et la précellence. L’échec est une source d’apprentissage sans fin, bien plus qu’une entrave psychique narcissique sous forme de conduite ou névrose d'échec : celui qui juge ce sera toujours nous, mais d'après qu'elles critères de valeurs, là est la question ?
C3 - Le refus : une conduite d’échec
- Comme chez l’addict, la conduite d’échec à fondement narcissique (Moi) est un de ses modes fonctionnel préférentiel — “se mettre “chiffon”, je ne vaux rien, personne ne me comprend…” — accompagner les addicts et leurs dépendances, c’est être confronté systématiquement à l’échec de son travail d’accompagnement thérapeutique. Apprenons de l'échec…
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