A - Échec & Société

 

A1 - Échec-Condamné & Échec-Constaté

  • L’échec peut se considérer suivant deux modalités opposées, tout comme la nuance entre la faute et l’erreur. La faute condamnée se rapporte à une norme et un jugement, alors que l'erreur constatée permet d’apprendre et de s’améliorer. De même l’échec peut-être vécu soit comme un jugement sans appel, soit comme un insuccès ou une déconvenue constaté. Le faite de s'échouer est un échec, mais ce n'est pas uniquement une faute. Allons voir…
    • Dans le 1er cas, celui du jugement et de l’échec-condamné, le sujet vivrait une incapacité à s’adapter à son environnement social et culturel comme normes prescrites. La finalité ultime serait de se comparer aux autres pour s'adapter aux attendus.
       
    • Dans le 2e cas, celui de l’erreur et de l’échec-constaté, le modérateur serait nous-même, notre propre évaluation. Celle-ci nous permettrait de nous auto-réguler et de nous créer. S’améliorer sans cesse & élaborer n'auraient jamais de fin, la mesure est ici interne au sujet.

A2 - Échec & Société

  • Une société fondée sur l'échec-condamné de la norme et du jugement va cultiver chez les sujets des conduites d’échec pathologiques si l’adaptation et le succès ne sont pas au rendez-vous : son corollaire serait la culpabilité. Nous le nommons l’échec œdipien d'une idéologie conformatrice (Surmoi & idéal du Moi).
      
  • Alors qu’une société fondée l'échec-constaté de l’erreur et de l’amélioration, va cultiver chez les sujets des conduites d’apprentissage continues : son corollaire serait la responsabilité. Ce que nous nommons l’échec narcissique en perpétuelle évolution de lui-même (Moi).

 

Après l'échec suivant ces deux modalités, passons à la conduite d'échec ou névrose d'échec du sujet. Voyons-voir…