E1 - Faire émerger les affects par le jeu
- Pour aller vers l’indépendance du Moi du sujet, le corps qui parle à besoin d’un média et d’un témoin pour exprimer ses affects en absence de représentation (forclusion). Pour trouver le moyen de faire parler ces affects forclos et laisser la parole du corps s’exprimer, le photo langage, l’art, le théâtre en miroir à un autre ou un groupe thérapeutique permettent à ces angoisses et agonies primitives d’être rejouées.
E2 - L’œuvre nous donne accès à l’informulable
- Dans un premier temps, la pratique d’expression et le travail de groupe nous permettent de rejouer la symbolisation primaire présentative qui passe par la motricité et la présence active de tout ce qui est autre. Dans un second temps, par le jeu miroir de l’autre ou d’un groupe, nous pourrions intégrer un deuxième niveau de symbolisation secondaire représentatif. Ce deuxième niveau signerait les émergences potentielles et les renoncements possibles à l’objet primaire manquant en jeu.
E3 - Jouer, pour se créer…
- Par le jeu et l’expression, nous pouvons réussir à faire parler nos affects étranglés, les représenter. Ainsi, en passant d’une maîtrise sensori-motrice des objets et gestes à une maîtrise par la pensée de ceux-ci, nous pouvons réussir à intégrer ce qui nous a manqué : l’autre en nous. Jouons a être pour nous créer, l'œuvre c'est nous-même.
Se séparer de l’autre et de toutes les formes de dépendance, pour advenir à soi : “Il fallait qu’ils se dégageassent de l’imbrication avec les parents pour définir les limites de leur propre personnalité.” (Miller A. 1980 p. 21)
Coach-Thérapeute & Psycho-Pédagogue
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