C1 - Nos dépendances secondaires
- Elles sont les objets élus et nos comportements récursifs ou répétitifs. Ainsi, nos dépendances se déplacent. Elles ne concernent pas seulement les drogues répertoriées (alcool, tabac, des Substances Psycho-Actives ou SPA), mais elles se rapportent aussi :
- nos écrans développant des troubles autistiques chez le petit enfant,
- le cordon ombilical d’internet qui évite l’implication à l’autre,
- les dépendances aux réseaux sociaux des adolescents en mal d’être,
- les accros des notifications des smartphones des adulescents,
- la présence permanente du bruit d’une télévision par peur du vide,
- les séries sans fin où plus belle sera ma vie,
- les jeux d’argent sur site ou en ligne,
- la pratique excessive de sport ou des salles de fitness,
- le travail comme seul centre de sa réalité,
- la prise de médicaments psychotropes pour ne plus s’émouvoir,
- l’addiction au sexe avant l’âge puis de l’ado à l’adulte,
- la malbouffe généralisée,
- la boulimie ou son contraire l’anorexie,
- le besoin DU savoir (objet) et non le désir DE savoir (processus),
- etc.
Toutes ces dépendances sous la forme de compulsion de répétition pointent la même problématique : une fragilité du Moi et des liens qui le constituent (allier). Pour se donner l’impression d’être délié, autonome et émancipé, le sujet va surinvestir des objets substitutifs et/ou des activités récursives.
C2 - Êtes vous en manque…
- Tout peut s’écrouler sous forme d’angoisse lorsque il y a absence de l’objet substitutif ou de l’activité. Afin de déterminer son propre niveau de dépendance, les cinq indicateurs suivants seront à prendre en compte :
- Votre perte de liberté ou d’autonomie
- Si vos relations sont altérées : affectives, professionnelles, sociales, occupationnelles
- Votre tolérance au manque : augmentation des quantités pour se satisfaire
- Les effets du manque ou sevrage : effets physiologiques et psychiques lors d’une diminution
- Le niveau de craving : l’envie impérieuse et irrésistible de consommer
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