D1 - Pensée la psychanalyse
- D'une part, étudier actuellement la psychanalyse, c’est savoir dans quelles épistémês et dans quels modèles nous pensons et agissons. Ils sont nos principes de valeurs référents (savoirs) comme cadres et limites du répétiteur ou de l'élaborateur que nous sommes :
- Épistémê naturaliste d'une pensée déterministe (Médecine)
- Épistémê pragmatique d'une pensée fonctionnaliste (Freud)
- Épistémê empiriste d'une pensée structuraliste (Lacan)
- Épistémê constructiviste d'une pensée systémique (Imbert : Délier-Lier-Allier)
D2 - Souplesse de la pensée psychanalytique
- D’autre part, pratiquer actuellement la psychanalyse, c’est avoir la capacité de changer de modèle et d’épistémê pour s’enrichir de chaque apport. Sylwan, B., & Réfabert, P.* parle des “fantômes” qui hantent la psychanalyse, où certaines œuvres comme Lou Andréas-Salomé, Sandor Ferenczi ou plus tard Wilfred Ruprecht Bion de son vivant ont été emmurées dans la crypte freudienne du savoir. Se limiter aux apports de la médecine psychiatrique, de la psychanalyse fonctionnaliste de Freud ou survaloriser ceux de la psychanalyse structuraliste de Lacan sous la forme des guerres de chapelles stériles, c’est passé à côté des apports de la psychanalyse systémicienne et je ne parle même pas des neurosciences et sciences cognitives.
- Entre la recherche d'une causalité biologique de la médecine, d'un Pourquoi de la théorie sexuelle infantile de la psychanalyse, d'un Quoi de l'agir des thérapies brèves (PaloAlto) ou d'un Comment des processus de la Gestalt-thérapie, chacun à leur façon ouvrent des axes de possibilités, des fenêtres de connaissances complémentaires.
- Cette psychanalyse systémicienne accès sur les liens ( Diachronie / Synchronie ) met en route la “machine à penser” du cycle de la connaissance “C +” de Bion. Le sujet et son environnement sont liés, interactif et interdépendant (Varela* et l’enaction), par une historisation spatial se déroulant dans le temps de l’instant narratif (Ricœur*).
- Nous ne sommes pas seulement malades de nous-même, notre Moi porte aussi sur ses épaules un héritage et une transmission dont il est le dépositaire malgré lui (Affiliation). Rendre intelligible (symbolisation) ces boucles répétitives, ces cycles non achevés, ces compulsions de répétition de la pulsion, permet de se libérer de certaines entraves et ainsi de pouvoir espérer choisir notre propre vie (lien : Changer !… Et puis quoi encore).
- Cette psychanalyse systémicienne accès sur les liens ( Diachronie / Synchronie ) met en route la “machine à penser” du cycle de la connaissance “C +” de Bion. Le sujet et son environnement sont liés, interactif et interdépendant (Varela* et l’enaction), par une historisation spatial se déroulant dans le temps de l’instant narratif (Ricœur*).
- Entre la recherche d'une causalité biologique de la médecine, d'un Pourquoi de la théorie sexuelle infantile de la psychanalyse, d'un Quoi de l'agir des thérapies brèves (PaloAlto) ou d'un Comment des processus de la Gestalt-thérapie, chacun à leur façon ouvrent des axes de possibilités, des fenêtres de connaissances complémentaires.
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* Varela, F. J., Thompson, E., & Rosch, E. (1993). L’inscription corporelle de l’esprit. Seuil.
* Maturana, H. R., Varela, F. J., & Jullien, F.-C. (1994). L’arbre de la connaissance. Addison-Wesley France Paris.
* Ricœur, P. (1990). Soi-même comme un autre (Vol. 273) : Seuil.
* Ricœur, P. (1988). L’identité narrative. Esprit.
* Sylwan, B., & Réfabert, P. (2010). Freud, Fliess, Ferenczi: des fantômes qui hantent la psychanalyse.Hermann.
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