C1 - La maternologie, un contre-courant de pensée scientifique
- Elle s’oppose à une pensée univoque naturaliste et développementale. Après avoir lu les ouvrages cités en début d’article (cf. bibliographie), nous pouvons remarquer que deux grands axes de pensée se déroulent. Le premier est dans la continuité des représentations actuelles : traces mnésiques des affects sans représentations et son inconscient archaïque ou primaire pour la psychanalyse. Quand l’autre est une rupture, un raisonnement et une proposition qui peut paraître absurde.
C2 - La science, le savoir et l’absurde
- N’oublions pas que la science et le lieu même de l’absurde et de l'incertitude qui remet à tout moment en question les croyances et les vérités imposées comme vraies. Pour l’homme de science…
- “la difficulté principale est d’accepter que le monde puisse ne pas être comme nous croyons qu’il était. Que les choses puissent ne pas être comme elles apparaissent. La vraie difficulté est d’abandonner une image du monde qui nous est familière. Pour franchir ce pas, il faut une civilisation dans laquelle les hommes sont prêts à mettre en doute ce que tout le monde croit vrai. La seconde difficulté est de construire une alternative cohérente et crédible à l’ancienne image du monde. […] En science la difficulté n’est pas d’avoir des idées : c’est de les faire fonctionner. De trouver une façon de les intégrer, de les articuler avec le reste de notre savoir sur le monde, et de convaincre les autres que toute l’opération est raisonnable. La difficulté est d’avoir le courage et l’intelligence de concevoir et d’articuler une nouvelle image du monde, complète et cohérente.” (Roselli C, 2015, p. 59)*
Entre une science qui confirme ce que nous croyons et une science qui ouvre un autre espace, que préférons-nous penser ?
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* Rovelli, C. (2015). Anaximandre de Milet ou la naissance de la pensée scientifique. Dunod.
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