- Uniquement l'approche neuro-développementale est prise en compte, les deux autres points sont ignorés
Une circulaire de la DHOS, Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation des Soins, datée du 4 mai 2001, est révélatrice de la position conjointe du ministère de la santé et de l’Éducation nationale à l’égard des troubles spécifiques d’apprentissage du langage oral et écrit. Ces troubles sont considérés comme primaires, c’est-à-dire que leur origine est supposée développementale indépendante de l’environnement ou d’un trouble psychique. (Misès*)
Pour la majorité des pédopsychiatres français, cette conception minimise les influences provenant du contexte sociofamilial ou des inadéquations pédagogiques ; elle méconnaît aussi les composantes psychopathologiques qu’on découvre dans l’histoire de nombreux enfants à l’occasion du bilan d’élèves classés parmi les dyslexies, dysorthographies. (Misès*)
________________ * Misès R. (2002). Troubles de l’apprentissage scolaire et psychopathologie. JFPsychiatrie n°15, p. 6 * Lien internet CNRS
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