B - Angoisse & Défense

D’une part, les deux hypothèses se complètent, l’angoisse élabore le refoulé et a recours à celui-ci lors d'une régression. D’autre part, le processus de l’angoisse à lieu lorsque les mécanismes de défense sont mis en échec

 

B1 - Chez le petit enfant

  • Seulement deux mécanismes de défense sont construits. S'ils sont en échec l’angoisse persiste.
    • La phantasmatisation temporaire de la situation > Monde imaginaire du clivage [Bon/Mauvais]
    • La projection > Ce qui est “mauvais” est rejeté vers l’extérieur sous forme d'agressivité

B2 - Chez l’adulte

  • Pour remédier à l’angoisse, ces mécanismes de défense sont pluriels :
    • Il peut dénier l’expérience > Principe de l'autruche
    • Il peut faire un déplacement sur un tiers > "C’est la faute de…"
    • Il peut retourner sur lui-même > Se rendre malade réellement comme un ulcère, cancer…
    • Il peut cliver l’expérience > "De toute façon, ce n’est pas bon pour nous…"

B3 - Résumé

L’angoisse persiste, si aucun de ces mécanismes de défense est opérant dans la situation présente. La régression devient l’ultime possibilité avec ces mécanismes de défense archaïques ou primitifs. Lorsque la situation présente ne peut trouver de solution, il y a un retour au passé : c'est le recours et non le retour du refoulé.