Dans un monde où tout est bleu, le bleu n’existe pas, ainsi la confiance ne peut se concevoir sans la trahison, toute parole contient son contraire, ils sont tous deux les socles du devenir de l’humanité.
D1 - Confiance ( Certitude / Incertitude )
- La confiance se bâtit sur des certitudes comme savoir si notre collaborateur est compétent, ou savoir si son conjoint est capable de réussir ce qu’il entreprend. Pour une grande part, la confiance est aussi fondée sur l’incertitude. L’incertitude sur les fondements de ces croyances en l’autre que nous ne pourrons jamais connaître totalement. Faire confiance, et ainsi accepter l'incertitude, est le point de départ de toutes relations.
D2 - Pacte ( Implicite / Explicite )
- La confiance serait donc un pari sur l’autre où la confiance accordée dépend d’une alliance ou d'un pacte le plus souvent implicite qu’explicite. Dans les relations humaines profanes l'alliance et le pacte implicites relient les subjectivités entre elles. Dans nos sociétés néolibérales, ce sont les contrats comme traces qui ont la primeur. Les écrits d’engagement mutuel se substituent à la confiance. Il ne reste plus qu’a juger les écarts aux contrats. Dans ce dernier cas le contrat (avec ses objectifs) escamote la confiance.
D3 - Film ( Humaniste / Catastrophe )
- Confiance & Trahison, pourrait faire le titre d’un film déroulant les émotions et les sentiments fondateurs de l’humanité. Sans l’un et sans l’autre, dans un monde que contractuel de la défiance et de la méfiance, l’humanité s’écroulera. Où est passé l'amour (réponse dans la conclusion) ? La confiance pose un postulat, elle se caractérise par l’absence de jugement de l’autre. Est-ce possible ?
Entre une relation bienveillante sans jugement et une relation contractuelle avec jugement que se passe-t-il ?
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