D1 - Jeu et enjeux du complexe d’Œdipe
- Ce qui se joue dans le complexe d’Œdipe, ce sont les conduites. Elles doivent être conformes aux attendus socioculturels. Ce qui est refoulé par le sujet ce sont les orientations de la pulsion. Autrement dit, le principe de valeurs qui gouverne la pulsion. Le sujet passe du principe de plaisir de l’immédiateté et de la jouissance au principe de la réalité du différé et du désir. Le régulateur n’est plus son Ça mais le Surmoi (interdits + Glorification) extériorisé puis intériorisé. Le complexe d’œdipe est un conteneur inconscient des désirs inavouables et interdits. Son enjeu est l'intégrité du sujet avec à la clé l'angoisse de castration symbolique comme perte du Phallus (Toute-puissance). Son expression est la culpabilité
D2 - Jeu et enjeux du complexe de Narcisse
- Ce qui se joue dans le complexe de Narcisse, ce ne sont pas les conduites mais l’être lui-même. Ce ne sont pas les conduites qui sont comparées et référés mais la façon dont l’individu est perçue par ses semblables. C’est-à-dire, la relation de légitimité d'être. Ce qui est refoulé par le sujet ce ne sont pas les orientations de la pulsion mais la pulsion elle-même. C’est-à-dire, le faîte d’être, de ressentir, d’avoir des sensations, des affects… “Pierre, arrête de bouger, reste donc tranquille sur ta chaise….” Le complexe de Narcisse est un conteneur inconscient de la déchéance de la légitimité d'être, ou la honte d'exister par soi-même exprimée par les angoisses primitives. Son enjeu est l'être, avec à la clé l'angoisse de castration imaginaire du Moi comme perte de l'objet de reconnaissance de l'autre. Son expression est la honte
D3 - Honte & Culpabilité : schéma L de Lacan interprété
L'émotion de la honte serait un sentiment de négation du sujet, de sa singularité dans une relation de légitimité d'être de son instance régulatrice Moi. Alors, que la culpabilité serait la négation des désirs proscrits d'une légalité des conduites sociales pointant les principes de valeurs actifs.
- La honte se réfère aux instances psychiques et au mythe de Narcisse (période 18-30 mois)
- La honte remet en question la Face (Moi) du sujet comme reflet du miroir de nos semblables (objet a’ )
- La honte se développe sur l’axe imaginaire.
- La culpabilité se réfère aux principes de valeurs et au mythe d’Œdipe (période 3-7 ans)
- La culpabilité remet en question la Place (Je) du sujet comme reflet du miroir de la structure social (objet A)
- La culpabilité prend racine sur l’axe symbolique.
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