E - Posture & imposture PSY

 

E1 - Posture & imposture du psychanalyste ?

Entre guidage (thérapie) et accompagnement (analyse)

  • Freud dès 1909 l’avait compris, c’est écrit noir sur blanc dans la Préface sur Dora des cinq psychanalyses. Il passa de la posture du médecin expert neuro (Symptôme ou problème > Diagnostique > Solution), à la posture du clinicien spécialiste du psychisme, une méthodologie plus adapté pour laisser la place à l'inconscient (Ça parle), plus “archéologique”. La nuance entre ces deux postures est de taille. L’une déresponsabilise quand l’autre responsabilise. La responsabilité commence lorsque vous devez faire un choix et l’assumer pleinement. C’est justement ce choix face à un obstacle et aux limites qui provoque l’auto questionnement élaborateur et maturateur de la psyché des sujets.
     

E2 - Discerner ces deux postures ?

Le sachant change… ( article développé ici )

  • Dans le guidage celui qui sait, c'est l’analyste, il montre le chemin de la bonne conduite typique des experts
    • Le guidage à pour visée la réparation du mieux-être de l’individu (déresponsabilisation)
    • Cette posture va créer une dépendance physique & psychique aux sachants
    • Son avatar est le GPS qui vous indique et prescrit la bonne route à suivre.
        
  • Dans l’accompagnement c’est l’analysant lui-même qui sait sans le savoir (inconscient). L’analyste n’est pas là pour dire de faire ceci ou cela, il est là pour mettre le doigt sur la parole de l’inconscient qui parle de ses angoisses et désirs refoulés élaborateur des symptômes et ainsi que vous amorciez votre auto questionnement
    • L’accompagnement à une visée éducative et thérapeutique du bien-être ensemble (responsabilisation)
    • Cette posture va créer la maturation psychique et l'émancipation de tout les acteurs : analysant et analyste
    • Son avatar est la boussole, elle indique les pôles sans préconisation de la bonne conduite.