G - Bonne-Heure ou Mal-Heure

 

G1 - Deux cheminements

  • Vivre ce serait connaître, dé-couvrir, être curieux, apprendre, singulariser… Subjectiver
  • S’empêcher de vivre ce serait savoir, re-couvrir, dogmatiser, généraliser, universaliser… Objectiver
     

G2 - Croyance et adhérence au savoir

  • Cette adhérence se rattache à la peur de mourir. Dans un premier temps, ce savoir est la réalité psychique du Moi. Puis, dans un second temps, ce savoir nous le figeons et l’élevons sur le piédestal de la vérité normée et universalisante : “Moi je sais que…” (objectivité contre subjectivité). Mais cette vérité n’est aussi qu’une erreur en sursit. Par contre, le côté positif de la croyance comme adhérence au savoir, c'est qu'elle est un moteur extraordinaire de volonté, elle avance comme un bulldozer. 33% des personnes guérissent par effet placebo de la croyance. Le doute en est son contraire, il engendre des questionnements et des conflits internes, il paralyse dans un non-choix, dans un clivage “Bon” et “Mal” de la dialectique de l'heure adjectivée.
     

G3 - Comment sortir des croyances figées en vérité et des errances du doute en boucle sur eux-mêmes ?

  • La capacité de choisir du sujet en toute responsabilité. Ainsi, c'est la capacité de trancher toutes dialectiques. Mais choisir, c'est savoir renoncer entre deux termes contraires (deuil). Il y a toujours un prix à payer au péage du choix (perte & manque). Et plus celui-ci est élevé et plus le renoncement renforce cette capacité d'être nous-même.
     

G4 - Choisir c'est se créer

  • Parce que nous ne voyons pas plus loin que les choix que nous ne pouvons pas comprendre, il nous faut faire cet effort du choix qui nous coûte, du renoncement et du sacrifice pour se projeter et exister par soi-même. Pour l'auteur, le bonheur serait là, avoir le pouvoir de choisir sa vie, tracer sa destiné et non en pâtir.