3 • Moi, changer !… Et puis quoi encore

Les trois formes de changement
 

Le changement est toujours là, bien présent dans le temps où tout ce qui naît chemine immanquablement et lentement vers sa fin. Dans nos sociétés néolibérales, se dévoile un refus de vieillir, de changer où la jeunesse perpétuelle devient le leitmotive de tous. Les générations et les repères se mélangent. Le changement est le souhait même de l’analysé en thérapie et en psychanalyse. Quand est-il réellement de ce souhait de changement ? Qu’est-ce qui change ? Ce changement, qu’est-il au juste pour vous ?

 

1 - Nos petites histoires continues…

  • De celle du fœtus qui ne voulait pas grandir, puis du Moi… C’est qui ? C'est quoi ? Comme élaboration de l’unité distinctive ou individualité, maintenant que nous nous sommes unifiés (corps-psyché-esprit), imaginé que notre Moi à des vagues à l’âme (psyché). Que notre Moi n’assume plus du tout le processus du changement* qui nous a élaboré comme individu. Qu’est-ce qui refuse en nous et chez tous les hommes ce changement qui d’une part est déjà là et d’autre part est le phénomène créateur de nous-même ?

 

2 - Changement comme processus : Destruction - Symbolisation - Création

  • Tout au long du récit, pour illustrer ce processus (Destruction - Symbolisation - Création), nous utiliserons la métaphore de la relation de l’enfant à ses parents. Cette dyade de mots (Enfant/Parents) est aisément remplaçable par substitution pour l’entreprise par (Collaborateur/Managers) et dans une psychanalyse par (Analysant/Analyste).

                                                                                                                                 Bonne découverte. Que cela change…

 

* Rappel du processus du changement fondateur du Moi : nous avons vécu la séparation de la relation duale (Enfant/Mère) fusionnelle, puis dues à ses absences nous avons ensuite substitué sa présence physique en présence psychique afin de répondre à nos angoisses de manques et de pertes, et pour finir pour nous rendre compte que ce processus de substitution symbolique a créé et élaboré notre noyau unitaire nommé identité, notre Moi.