Tout abus de lecture peut sérieusement endommager l’ignorance et créer une dépendance…
Avez-vous de l'humour ? Existe-t-il une relation entre humour, changement et psychanalyse ? Avez-vous donc, non pas de la dérision qui méprise, non pas du sarcasme qui blesse, non pas de la moquerie qui pique, non pas de l'ironie qui rabaisse, mais ce joli trait d'esprit nommé humour ? Et le psychanalyste, doit-il utiliser l'humour ? Est-ce sérieux l'humour ?… Deux réponses, celle du poète et celle du savant…
1 - Réponse du PO'être : Petite histoire d'humour
- Un jour un ami s’assied à la terrasse d’un café au soleil pour lire son journal et en prendre un… café.
Le serveur le lui apporte et haut problème, du rouge à lèvre marquait la tasse.
Qu’auriez-vous fait ? Gentiment, il rappelle le serveur et lui demande :
“Auriez-vous l’adresse de la charmante personne qui à laisser cette trace”.
Devinez la réaction du serveur… Ipso facto une nouvelle tasse arrive avec un sourire complice.
2 - Réponse du S'a_vent : Humour & Psychanalyse
- L’humour est un Ça qui SUR-exalte les Surmoi. Il rend puériles et futiles les penchants et stratégies de défense du Moi. Le névrosé a accès à cette attitude qui ouvre certaines portes de l'inconscient. L'absence d'humour est un indicateur…
- Le schizophrène en absence de symbolisation métaphorique ne peut y accéder.
- Le paranoïaque en carence d'humour, il ne peut le supporter, il y voit de la persécution et du complot.
- Le bipolaire, oscillant entre attitudes maniaque et mélancolique, l’humour lui est difficile voire étranger.
- Le pervers, sachant identifier les Surmoi des autres et ne suivant que le sien, l'utilise à votre désavantage.
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Inspiré entre autre part le dossier sur l'humour dans les soins de la revue Santé Mentale n°206 - Mars 2016
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