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La confusion des postures comme attitude à prendre en relation à l’autre (l’analysant) est de plus en plus floue pour certains dont le grand public. Tout se mélange et les repères disparaissent comme en témoignent plusieurs revues spécialisés. Entre psychologue, psycho praticien, psychothérapeute, thérapeute de tout poil, psychanalyse et développement personnel les frontières de leurs pratiques du mieux-être ou du bien être se mélangent comme dans un plat de spaghettis. Chaque spaghetti pense détenir la recette solution aux problèmes de l’analysant. Les spaghettis oublient que celui qui les mange c’est l’analysant et non l'analyste. Ces flous relayés par ces revues sur la psychanalyse, je les réfute les uns après les autres. Devins ou messie du XXIe, ils prédisent même le déclin de la psychanalyse et ils enfoncent leurs clous en écrivant qu'elle serait actuellement sans visée, sans éthique et sans identité. Qu'ils s'informent (cf. paragraphe suivant : devenir de la psychanalyse) et se forment.
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Contrairement à d'autres pratiques nébuleuses sur leurs fondements scientifiques ou épistémologiques, la psychanalyse tout comme la Gestalt-Thérapie et la thérapie brêve de Palo Alto que j'étudie prouvent que leurs bases sont très précises et fondées. Pour la psychanalyse, sa posture, sa méthode, ses fondements du savoir, ainsi que sa fonction de maturation de la Psyché sont bien présents. La psychanalyse a me semble-t-il…
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Une visée : contrer la barbarie psychique et développer l’humanitude,
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Un moyen : la maturation de la psyché figée à des stades antérieures (Oral-Anal-Phallique)
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Une éthique : la posture d’accompagnement et son cadre formel sont les principes régulateurs de l'analyse
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Une identité : celle de Freud exprimé et précisé entre autre par Bruno Bettelheim
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- Beaucoup connaissent uniquement la version théorique et scientifique de la psychanalyse de Freud : "Tout est dans la culotte”. Ce n'est pas fondée, cette version scientifisée a supprimé toutes les références à l’âme humaine (Psyché) en la substituant à l'esprit (Mind). Ces interprétations ont conservé uniquement la face scientifique (Analyse) et supprimer par insensibilisation et anesthésie la face émotionnelle portée par l'âme (Psyché). Le retour aux sources des textes fondateurs de Freud, le travail de recadrage de Bruno Bettelheim et la psychanalyse associationniste puis systémicienne leurs font cruellement défaut.
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