Comprendre cette démarche clinique et systémique en relation au Moi
Ces habiletés montrent qu’une approche clinique et systémique est préférable dans les relations humaines pour faire avancer le schmilblick des conflits inhérents de la vie. Cette approche clinique et systémique s’oppose à une approche directive et autoritaire. Ainsi s’opposent deux attitudes contradictoires dans les relations humaines et la communication (Diriger/Dialoguer).
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Problématique des valeurs : 2 démarches contradictoires (Diriger/Dialoguer)
- Diriger et imposer son seul point de vue est souvent la solution la plus usuelle et immédiate dans une culture du vrai et des “bonnes” conduites à tenir : “Fait comme je te dis… C’est non, écoute-moi… etc.” Cette démarche est rapide et sans négociation possible. Dans des situations express, elle permet d’éviter l’inévitable en écartant le danger. Ici le petit d’homme va dans un premier temps se soumettre au système de valeur du contexte pour à l’adolescence rentrer en conflit avec pour rechercher les siennes.
- Dialoguer et écouter les avis des autres est une démarche bien plus longue, qui demande d’être disponible à l’autre sans conseiller, sans imposer, sans projeter, sans accuser l’autre de ses propres émotions et sentiments. Cette démarche est plus lente, elle est élaborative et estimative. Seule cette dernière permet au petit d’homme de s’élaborer à long terme, de consolider son Moi, en confrontant et soupesant les systèmes de valeur présents dans son contexte.
- Diriger et imposer son seul point de vue est souvent la solution la plus usuelle et immédiate dans une culture du vrai et des “bonnes” conduites à tenir : “Fait comme je te dis… C’est non, écoute-moi… etc.” Cette démarche est rapide et sans négociation possible. Dans des situations express, elle permet d’éviter l’inévitable en écartant le danger. Ici le petit d’homme va dans un premier temps se soumettre au système de valeur du contexte pour à l’adolescence rentrer en conflit avec pour rechercher les siennes.
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Problématique du choix : 2 façons de s’adapter (se régulariser/se réguler)
- Esprit critique de la pensée
- Choisir ceci ou cela implique de pouvoir soupeser le pour et le contre. Pour soupeser et choisir nous nous référons à des systèmes de valeur. Nous évaluons et nous nous régulons en fonction de ces systèmes de valeur : “Ce qui vaut pour soi.” Ainsi posé, suivant la démarche et attitude mise en avant par les parents et/ou l’environnement (Diriger/Dialoguer), le sujet sera plus ou moins au clair sur ses choix ou ses non-choix.
- Les choix des sujets dénotent des deux attitudes ci-dessus (Diriger / Dialoguer) avec (se régulariser / se réguler)
- soit le sujet se régularise d’après des injonctions introjectées de la démarche directive (être conforme à… répéter un modèle, etc.),
- soit le sujet se régule d’après des valeurs validées comme 1er choix de sa vie sociale si la démarche clinique et systémique a été favorisée.
- Mais surtout, nous ne pouvons décider sans nos émotions
- PARTAGE d'AFFECTS :
- Comme le proposent ces auteurs, parler et exprimer nos émotions et sentiments est un préliminaire afin de résoudre une problématique suivie d'un choix. Les travaux du neurobiologiste Antonio Damasio ont démontré l’impossibilité de prendre une décision sans nos émotions.
- CHOIX :
- Lorsque nous devons décider, le cortex préfrontal de la logique nous fait analyser rationnellement un grand nombre de paramètres pour identifier des solutions, puis une boucle du cerveau va vers le système limbique, et nous décidons grâce à notre mémoire émotionnelle, en fonction de ce que nous avons mémorisé de situations antérieurement vécues.
- NON-CHOIX :
- Les personnes souffrant de lésions entre le cortex préfrontal de la logique et le système limbique des émotions, que cette rupture soit physiologique ou psychologique comme dans les amnésies post-traumatiques, alors ces personnes se révèlent incapables de décider.
- (Damasio Antonio (1994) L’erreur de Descartes. Edt 2006. Odile Jacob)
- Les personnes souffrant de lésions entre le cortex préfrontal de la logique et le système limbique des émotions, que cette rupture soit physiologique ou psychologique comme dans les amnésies post-traumatiques, alors ces personnes se révèlent incapables de décider.
- PARTAGE d'AFFECTS :
- Esprit critique de la pensée
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En conclusion : le préférable de la démarche clinique et systémique
- Plus tôt le petit d’homme est confronté au choix et au dialogue du partage d'affect dans une démarche clinique et systémique, et plutôt il pourra confronter, soupeser et sélectionner ce qui fait valeur pour lui en relation aux autres sans injonctions directives. Ainsi, vos propres valeurs seront fondatrices si et seulement si l’enfant ou l'autre les trouve bien fondées et respectueuses de ses propres affects (ressenties & sensations) et de ses représentations (émotions & sentiments). Dans le cas contraire, il les rejettera : “Surtout… ne pas faire comme mes parents !”
La résultante de cette démarche fondée sur le dialogue sera pour l’enfant de construire un Moi solide qui n’aura pas besoin de suivre les influences extérieures comme un mouton : les modes de conformités sociales des amis (ies), de faire comme les pots (boire, fumer, drogue, sexe précoce, etc.) pour faire parti d'un groupe de reconnaissance, en bref de photocopier les attitudes sociales pour déterminer un Moi par procuration fragilisé par une démarche uniquement directive. Ni tout l'un, ni tout l'autre, l'alternance et l’oscillation des deux démarches est inévitable suivant l'urgence, les dangers potentiels et le temps disponibles. Quand l'une stabilise et sécurise la conformité sociale, l'autre dynamise et promeut la singularité des sujets.
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Pour s’orienter : la boussole et la matrice du choix
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