L’angoisse naît avant tout de l’incapacité projective du sujet à exercer son pouvoir. Pouvoir d’agir, pouvoir de penser… Le pouvoir de contrôler et de maîtriser la situation d’anticipation. Angoisse et pouvoir sont liés.
D1 - Deux axes de propositions visitées
- La première solution est de se protéger par des mécanismes de défense actuels, ou bien par voie de délestage par régression sur des mécanismes de défense archaïques. Si l’angoisse ne trouve pas une parade, alors les événements d’anticipation générateurs de celle-ci deviennent intenables (RPS : Risques Psycho-Sociaux et suicides)
- L’autre solution plus constructive, serait d’élucider ce qui relie l’angoisse au pouvoir, ce qui relie l’angoisse à l’anticipation élaborant celle-ci
D2 - Entre [ Donner le pouvoir / Générer de l’angoisse ]
- Pour que les conditions de travail ne soient plus uniquement génératrices de stress, d’anxiétés ou d’angoisses aliénantes, insoutenables et paralysantes. Pour pouvoir redonner de la mobilité (Agilité) et de la dynamique (désir), il nous semble nécessaire d'appréhender et de reconnaître ce qui se joue. Autrement dit, rendre intelligible la relation du sujet à lui-même et du sujet à son environnement. Le comprendre et le savoir permet de reconstruire le pouvoir d’agir des acteurs en désenclavant les angoisses et émotions aliénantes :
- Relier le contexte à la qualité des liens socioprofessionnels
- Relier le sujet entre sa puissance “du désir d’être” à son impuissance “d’un manque à être”.
D3 - Résumé
Comprendre les contextes et événements d’anticipation anxiogènes permet de remettre en marche les hommes et les organisations. C’est à ces conditions que l’entreprise entreprend. Elle transforme le sujet-agent en sujet-acteur de ses fonctions, voire en sujet-auteur de sa propre dynamique. Cela dépend des responsables, des parents, des managers, des garants… S'ils clivent eux-mêmes leur posture entre [Élever/Éduquer], entre management [À la Papa/ À la Mama] ou entre [Conduire/Accompagner], l'angoisse persistera…
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