A - Expression du vivant chez l’enfant

 

A1 - Orientation de la pulsion : Refouler / Sublimer

  • Dans ce livre l’auteur parle de l’Être autorisé à être, ou autrement dit, elle dénonce la persécution du vivant et le viol psychique du petit enfant entre deux cheminements possibles des orientations de sa pulsion : la refouler ou la sublimer. Pour l‘auteur, lorsqu’est tuée dans l’œuf l’expression du vivant chez le petit enfant, quand l’autorisation de ses affects, de joie comme de peine, sont muselés à leurs sources, tout cela dans le souci de l’élever ou de le dresser aux normes du groupe social, alors ce petit enfant qui a vécu ce viol psychique de son être n’a qu’une solution : c’est de refouler ses affects.
     

A2 - Amour & Reconnaissance

  • Il refoulera ses pulsions primitives, pour pouvoir conserver l’amour et la reconnaissance de ses parents ou des figures d’attachement. Ainsi, il fera le déni d’une partie de lui-même, puis il culpabilisera d’avoir eu ses affects interdits. Cette amnésie de sa petite enfance sera forclose de toutes représentations, mais restera là présente dans son corps émotions. Cette partie enfouie dans son inconscient personnel refoulé sera plus tard les racines mêmes de la violence exprimée par des comportements agressifs vers l’autre et des comportements de destruction de soi par autopunition (addictions, anorexie, boulimie, etc.).
     

Par contre, lorsque l’expression du vivant est autorisée et possible, la culpabilité et le refoulement n’ont plus lieu d’être. Ils laisseraient la place à la responsabilité, dans le sens assumé, et à la sublimation par transformation des affects qui traversent l’être.