E - Complexe d’Iznogoud

 

E1 - Complexe d’Iznogoud (Narcisse + Œdipe) absents

  • Nous avons déroulé que le complexe d’Iznogoud se compose en partie du complexe d’Œdipe. Ce n’est pas tout, ce complexe d’Œdipe de la clinique rouge de Freud se trouve complété par le complexe de Narcisse (Désir d’abondance et refus du manque de la fusion / défusion à la figure d'attachement) non dépassé de la clinique “Blank” du vide ou blanche de Green.

 

E2 - Ni honte & Ni culpabilité

  • Point de honte rattaché aux émotions du complexe de Narcisse et point de culpabilité rattaché aux sentiments du complexe d’Œdipe, tout devient possible. Le complexe d’Iznogoud cumule certes les deux complexes, mais ils sont vides de contenus. L’inconscient personnel sans contenus refoulés. Psychopathe et non, il y a un couple terrible qui le gouverne et le régule.

 

E3 - Naissance d’un couple terrible

  • Ce complexe d’Iznogoud à contenus vide à pour conséquence la survalorisation du couple phantasmatique et extrémiste (Moi idéal + idéal du Moi) du principe de plaisir avec pour but la jouissance et l’immédiateté. Celui-ci prend la place du couple incarné ( Sujet / Social ) du ( Moi + Surmoi ) régulateur des pulsions du Ça s’étayant sur les principes de la réalité et de la constance élaborateurs du désir du différé.
      
  • Le Moi diminué ou absent des sujets devient une mystification. Leur Moi idéal omnipotent de la prime enfance attend son heure de gloire. Il attend la quête doctrinaire permettant à son idéal du Moi de trouver enfin son expression. Cette fabrique des “is no good” est à son apogée dans nos sociétés.

 

Ce complexe permet de comprendre et d’illustrer les pathologies et états limites des sujets. Leur Moi peut rester bloqué au stade du narcissisme primaire d’un Moi idéal omnipotent (refus des contraintes et frustrations des pathologies narcissique). Leur Moi peut devenir inexistant ou demi-existant ( Moi-vide / Moi-plein ) typique des pathologies d’imposture d'un Moi-caméléon adaptatif à tout, tant qu'il jouie (personnalités « as if » ou “comme-ci” et organisation en faux self). Et pour finir, leur Moi peut aussi se substituer par phantasmes au couple extrémiste (Moi idéal + idéal du Moi) typique des pathologies fanatiques où l’imaginaire du sujet se collant à une idéologie devient son (le) réel.