G - EVA & Organisation [ Statique / Dynamique ]

Quand la logique de contrôle stabilise, la logique d’accompagnement dynamise. Quand l'une est nécessaire, l'autre est indispensable. Sur-valoriser une seule logique paralyse tout le processus d’action élaborateur et innovateur. L'évaluation et l'auto-évaluation situées relient les deux logiques dans une alternances de postures dynamiques. L’oscillation ou l’alternance entre ces deux logiques est fondatrice : ni-tout l’un, ni-tout l’autre, l'alternance est essentielle.

 

G1 - S’élancer ou se conformer

Désirer, aspirer, projeter commence par la logique d’accompagnement-étayage. Elle ne se construit jamais seul. Elle est soutenue par un autre que soi-même (tiers régulateur). Ensuite, se posent les savoirs comme structures fondatrices des bases du projet d’exister dans une logique de contrôle de ses propres connaissances.

  • Sans les désirs, de connaissance de la logique d'accompagnement, rien ne se fait
    C'est la base dynamique et apprenante des acteurs et du changement
  • Sans les savoirs de la logique de contrôle, rien ne tient
    C'est la base structurante et conformatrice des organisations

 

G2 - L'organisation évaluée

L’organisation survalorise les modèles de l’évaluation mesure et gestion de la logique du contrôle d’un rendre compte. Ce type d’évaluation finit par provoquer l’inverse de ce qui est prévu : collecter des indicateurs pour manœuvrer. Les référentiels de critères de valeurs sont uniquements quantitatifs, universels et objectifs. Ce type d’évaluation ignore, voire même fait le dénie, des critères qualitatifs ( comme les critères d'aptitudes : Projectif - Proactif - Réactif ) utilisés en évaluation située par logique d’accompagnement du rendre intelligible, la tresse du [ Sens / Agir ]. Cette dernière permet à chaque acteur de devenir entrepreneur à l’intérieure de son organisation.

 

G3 - Evaluer et Réguler : "Évaluer, c'est être et se réguler, c'est apprendre"

  • Évaluer, c’est se poser la question de ce qui vaut, les valeurs et ainsi des critères retenus (RCV ?)
  • Réguler, c’est avoir pu construire du sens en relation à ce qui vaut, les valeurs internes ou externes

 

Avoir le pouvoir d'évaluer et de réguler optimise le processus d’apprentissage ou de la connaissance. Ce pouvoir dynamise l’homme et l’organisation. Vouloir évaluer-réguler et imposer les résultats, c'est scléroser le processus lui-même. La paralysie, voire la sénilité des systèmes arrive. C'est un mécanisme régressif et dépressif, dû à une stratégie de défense de repli narcissique et paranoïde des acteurs comme des organisations. Pour éviter cela et développer les stratégies d'ouverture et de croissance, valorisons les capacités d'auto-évaluation-régulation située des acteurs qui propulsent l'entreprendre.

fabrice prevost